Il « a annoncé sa démission, mercredi matin, devant la commission exécutive de la CGT réunie pour la deuxième journée consécutive », précise Europe 1.
Selon la radio, Thierry Lepaon « veut proposer, lors d'une nouvelle réunion de la commission exécutive qui pourrait se tenir lundi prochain 12 janvier, un nouveau bureau confédéral et un nouveau secrétaire général ».
Depuis les révélations successives sur les travaux onéreux dans son appartement et son bureau, puis sur son salaire et son indemnité de départ de la CGT Basse Normandie, des voix, dont celle de l'ancien numéro un Louis Viannet, pressaient Thierry Lepaon de partir.
Mardi, Thierry Lepaon avait seulement annoncé qu’il allait « remettre son mandat » en jeu devant le «parlement » (CCN) de la centrale le 13 janvier.
Cette fois, devant la commission exécutive, direction élargie de la centrale, celui qui avait succédé à Bernard Thibault en mars 2013 renonce bel et bien.
La crise déclenchée par ces fuites a fait office de révélateur d'un profond malaise de la CGT, toujours pas remise des séquelles de la succession mal préparée de Bernard Thibault, sans véritable cap et malmenée lors des dernières élections professionnelles dans la fonction publique.
Avant les vacances de Noël, Thierry Lepaon avait lancé une contre-offensive dans les médias et au sein de son organisation, avec le soutien de dirigeants de fédérations. Il avait alors dit qu'il n'entendait pas être « le rat qui quitte le navire » en difficulté, tandis que certains de ses soutiens parmi les instances dirigeantes de la CGT proposaient une démission collective du bureau confédéral mais le maintien du secrétaire général pour former une nouvelle équipe.
Mercredi matin, le dirigeant du PCF Pierre Laurent avait souhaité « au plus vite » une CGT « en état de marche », ajoutant que le syndicat allait « manifestement vers des changements importants ».
A présent, que fera l’ancien secrétaire général de la CGT ? La question de son remplacement est une des plus délicates que l'organisation ait à affronter, alors que son prochain congrès n'est prévu qu'en 2016.
Selon la radio, Thierry Lepaon « veut proposer, lors d'une nouvelle réunion de la commission exécutive qui pourrait se tenir lundi prochain 12 janvier, un nouveau bureau confédéral et un nouveau secrétaire général ».
Depuis les révélations successives sur les travaux onéreux dans son appartement et son bureau, puis sur son salaire et son indemnité de départ de la CGT Basse Normandie, des voix, dont celle de l'ancien numéro un Louis Viannet, pressaient Thierry Lepaon de partir.
Mardi, Thierry Lepaon avait seulement annoncé qu’il allait « remettre son mandat » en jeu devant le «parlement » (CCN) de la centrale le 13 janvier.
Cette fois, devant la commission exécutive, direction élargie de la centrale, celui qui avait succédé à Bernard Thibault en mars 2013 renonce bel et bien.
La crise déclenchée par ces fuites a fait office de révélateur d'un profond malaise de la CGT, toujours pas remise des séquelles de la succession mal préparée de Bernard Thibault, sans véritable cap et malmenée lors des dernières élections professionnelles dans la fonction publique.
Avant les vacances de Noël, Thierry Lepaon avait lancé une contre-offensive dans les médias et au sein de son organisation, avec le soutien de dirigeants de fédérations. Il avait alors dit qu'il n'entendait pas être « le rat qui quitte le navire » en difficulté, tandis que certains de ses soutiens parmi les instances dirigeantes de la CGT proposaient une démission collective du bureau confédéral mais le maintien du secrétaire général pour former une nouvelle équipe.
Mercredi matin, le dirigeant du PCF Pierre Laurent avait souhaité « au plus vite » une CGT « en état de marche », ajoutant que le syndicat allait « manifestement vers des changements importants ».
A présent, que fera l’ancien secrétaire général de la CGT ? La question de son remplacement est une des plus délicates que l'organisation ait à affronter, alors que son prochain congrès n'est prévu qu'en 2016.