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Un article en ligne du journal Le Point s'interroge sur une éventuelle augmentation du smic. Il explique ainsi que « la question va inévitablement être mise sur la table après l'annonce d'une hausse du salaire minimum au Royaume-Uni et dans deux États américains, considérés comme deux bastions du libéralisme économique. »
L’article du Point précise qu’ « outre-Atlantique, le smic horaire va progressivement passer de 9 à 15 dollars (13,15 euros) dans l'État de New York. En Californie, il devrait bondir de 10 à 15 dollars d'ici à 2023. Les candidats aux primaires démocrates Bernie Sanders et Hillary Clinton ont aussi promis de le relever au niveau fédéral s'ils sont élus. »
Par ailleurs, Outre-Manche, « le salaire minimum a d'ores et déjà augmenté le 1er avril de 6,70 livres à 7,20 livres, soit 9,02 euros. Et le Premier ministre conservateur, David Cameron, a promis de le relever encore de 30 % d'ici à 2020, date à laquelle il devrait atteindre 9 livres (11,40 euros de l'heure). » L’article du Point souligne que Jean-Luc Mélenchon, « qui avait promis un smic à 1 700 euros brut lors de la campagne présidentielle de 2012 », pourrait quant à lui « réclamer de suivre l'exemple des conservateurs britanniques. »
L’article du Point précise qu’ « outre-Atlantique, le smic horaire va progressivement passer de 9 à 15 dollars (13,15 euros) dans l'État de New York. En Californie, il devrait bondir de 10 à 15 dollars d'ici à 2023. Les candidats aux primaires démocrates Bernie Sanders et Hillary Clinton ont aussi promis de le relever au niveau fédéral s'ils sont élus. »
Par ailleurs, Outre-Manche, « le salaire minimum a d'ores et déjà augmenté le 1er avril de 6,70 livres à 7,20 livres, soit 9,02 euros. Et le Premier ministre conservateur, David Cameron, a promis de le relever encore de 30 % d'ici à 2020, date à laquelle il devrait atteindre 9 livres (11,40 euros de l'heure). » L’article du Point souligne que Jean-Luc Mélenchon, « qui avait promis un smic à 1 700 euros brut lors de la campagne présidentielle de 2012 », pourrait quant à lui « réclamer de suivre l'exemple des conservateurs britanniques. »
Une situation différente en France
Pourtant, comme le souligne l’article, « en France, le salaire minimum atteint déjà 9,67 euros brut, soit 1 467 euros par mois (1 150 euros net) pour un travail à temps plein. Cela représente quelque 60 % du revenu médian, contre 47 % au Royaume-Uni (avant la hausse), selon les chiffres d'Eurostat. Il s'agit du plus haut niveau observé dans l'Union européenne, avec le Portugal. »
L’économiste Francis Kramarz, directeur de recherche au Centre de recherche en économie et en statistique (Crest), constate : « La question n'est pas le niveau du salaire minimum, mais le coût minimum du travail. Or, en France, il y a toujours un énorme écart entre ce que paie l'employeur et ce que touche l'employé, malgré la baisse des cotisations sociales patronales au niveau du smic, à cause des cotisations salariales. Cet écart est bien plus faible au Royaume-Uni. »
Lire l'intégralité de l'article du Point ici.
L’économiste Francis Kramarz, directeur de recherche au Centre de recherche en économie et en statistique (Crest), constate : « La question n'est pas le niveau du salaire minimum, mais le coût minimum du travail. Or, en France, il y a toujours un énorme écart entre ce que paie l'employeur et ce que touche l'employé, malgré la baisse des cotisations sociales patronales au niveau du smic, à cause des cotisations salariales. Cet écart est bien plus faible au Royaume-Uni. »
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