Paris, le 4 mai 2010 – L’année 2009 a été particulièrement difficile pour le capital investissement. Mais la crise a permis à ce secteur de développer ses capacités d’adaptation à un environnement économique mouvant. Selon le nouveau rapport, publié aujourd’hui par Ernst & Young, 2010 se présente d’ores et déjà comme une année où l’activité du private equity sera plus importante, les fonds cherchant à investir et réaliser des cessions dans un contexte économique plus stable.
2010 global private equity watch: New horizons emerge révèle que le rebond constaté fin 2009 – avec d‘importantes transactions annoncées – s’est confirmé au premier trimestre 2010. Cette relance s’illustre par une hausse de 59 % en valeur des transactions, qui sont passées au niveau mondial à 27 milliards d’USD pour 358 transactions, contre 17 milliards d’USD pour 415 transactions au cours de la même période en 2009.
L’étude indique également que le différentiel entre la valeur moyenne d’une cession (hors introductions en bourse) et d’une acquisition est beaucoup plus significatif en période de marché baissier et se réduit en période de prospérité économique. En 2009, le montant moyen d’une acquisition par un fonds atteignait 100 millions d’USD et celui d’une cession 321 millions d’USD, soit un différentiel de 221 millions d’USD, contre 323 millions d’USD en 2008. De telles valeurs moyennes d’acquisition et de cession n'avaient pas été observées depuis 2001.
« Les valorisations s’améliorent, les introductions en bourse restent rares, l’effet de levier revient sur certains marchés et des opérations secondaires de haut niveau ont été menées à bien. Les sociétés tirent parti de l’amélioration des marchés pour faire des acquisitions, améliorer la performance des sociétés en portefeuille et réaliser des sorties avant les levées de fonds de 2011 », explique Michel Gauthier, associé responsable de l’activité Transactions Advisory Services chez Ernst & Young.
« Les entreprises restent concentrées sur la performance des sociétés en portefeuille et surveillent attentivement les covenants bancaires. De plus, l’effet de levier commence à redevenir plus accessible, en particulier aux États-Unis. Un paysage réglementaire et fiscal incertain, un contexte difficile pour la levée de fonds et une crainte persistante quant aux échéances des titres de dette restent les difficultés à surmonter au cours des prochaines années. »
Au niveau mondial, en 2009, les transactions de PE annoncées ont chuté de 35 % en volume avec 1 612 transactions et de 56 % en valeur par rapport aux niveaux de 2008 pour atteindre 95,5 milliards d’USD.
2010 global private equity watch: New horizons emerge révèle que le rebond constaté fin 2009 – avec d‘importantes transactions annoncées – s’est confirmé au premier trimestre 2010. Cette relance s’illustre par une hausse de 59 % en valeur des transactions, qui sont passées au niveau mondial à 27 milliards d’USD pour 358 transactions, contre 17 milliards d’USD pour 415 transactions au cours de la même période en 2009.
L’étude indique également que le différentiel entre la valeur moyenne d’une cession (hors introductions en bourse) et d’une acquisition est beaucoup plus significatif en période de marché baissier et se réduit en période de prospérité économique. En 2009, le montant moyen d’une acquisition par un fonds atteignait 100 millions d’USD et celui d’une cession 321 millions d’USD, soit un différentiel de 221 millions d’USD, contre 323 millions d’USD en 2008. De telles valeurs moyennes d’acquisition et de cession n'avaient pas été observées depuis 2001.
« Les valorisations s’améliorent, les introductions en bourse restent rares, l’effet de levier revient sur certains marchés et des opérations secondaires de haut niveau ont été menées à bien. Les sociétés tirent parti de l’amélioration des marchés pour faire des acquisitions, améliorer la performance des sociétés en portefeuille et réaliser des sorties avant les levées de fonds de 2011 », explique Michel Gauthier, associé responsable de l’activité Transactions Advisory Services chez Ernst & Young.
« Les entreprises restent concentrées sur la performance des sociétés en portefeuille et surveillent attentivement les covenants bancaires. De plus, l’effet de levier commence à redevenir plus accessible, en particulier aux États-Unis. Un paysage réglementaire et fiscal incertain, un contexte difficile pour la levée de fonds et une crainte persistante quant aux échéances des titres de dette restent les difficultés à surmonter au cours des prochaines années. »
Au niveau mondial, en 2009, les transactions de PE annoncées ont chuté de 35 % en volume avec 1 612 transactions et de 56 % en valeur par rapport aux niveaux de 2008 pour atteindre 95,5 milliards d’USD.
Les cessions sont prisées, la lutte pour les cibles de qualité se profile
Après 6 trimestres consécutifs sans activité, 2010 devrait voir le nombre d’acquisitions augmenter progressivement et les sorties d’investissement reprendre. Au cours du premier trimestre 2010, 104 cessions par des fonds de capital investissement ont été annoncées, contre 78 seulement pour la même période en 2009. Sur cette même période, on a compté 22 introductions en bourse de sociétés sous private equity, contre une seule pour la même période l’année précédente.
Les marchés émergents intéressent de plus en plus les fonds de capital investissement
Les marchés émergents, moins touchés par la récession, mènent la reprise mondiale et leur part des transactions de capital investissement s’est accrue au cours des dernières années. Au cours des dix dernières années, les fonds ont investi 7,3 milliards d’USD au Brésil, 25,8 milliards d’USD en Chine et 23,4 milliards d’USD en Inde. En 2000, ces investissements étaient respectivement de 183 millions, 80 millions et 1,1 milliard d’USD.
Pour Michel Gauthier, les marchés émergents pourraient représenter à l’avenir une plus grande part des transactions « dans la mesure où les fonds de capital investissement jugent que les perspectives d’un rendement supérieur l’emportent sur les risques liés à l’incertitude politique, structurelle et juridique de ces pays. Certains soutiennent même qu’il pourrait être moins risqué d’investir sur les marchés émergents que sur les marchés développés. Nombre de facteurs déstabilisants à l’origine de la crise n’existent pas ou sont moins présents dans les économies émergentes. »
Pour Michel Gauthier, les marchés émergents pourraient représenter à l’avenir une plus grande part des transactions « dans la mesure où les fonds de capital investissement jugent que les perspectives d’un rendement supérieur l’emportent sur les risques liés à l’incertitude politique, structurelle et juridique de ces pays. Certains soutiennent même qu’il pourrait être moins risqué d’investir sur les marchés émergents que sur les marchés développés. Nombre de facteurs déstabilisants à l’origine de la crise n’existent pas ou sont moins présents dans les économies émergentes. »
Perspectives 2010
Les signaux actuels sont encourageants et laissent augurer un plus grand nombre de transactions et de cessions en 2010. Le niveau des transactions annoncées et réalisées devrait dépasser celui de 2009. Ces transactions devraient toutefois être moins importantes qu’il y a quelques années et la plupart d’entre elles devraient se situer sous la barre des deux milliards de dollars.
Michel Gauthier conclue : « Il faut s’attendre à une concurrence plus forte sur les transactions. Leur plus faible volume entraînera la participation d’un plus grand nombre de fonds lors de la mise sur le marché d’un actif. Les marchés émergents vont continuer de capter l’attention de fonds, plus enclins à investir dans les économies moins développées ».
Michel Gauthier conclue : « Il faut s’attendre à une concurrence plus forte sur les transactions. Leur plus faible volume entraînera la participation d’un plus grand nombre de fonds lors de la mise sur le marché d’un actif. Les marchés émergents vont continuer de capter l’attention de fonds, plus enclins à investir dans les économies moins développées ».