Interrogé par la chaine YouTube HugoDécrypte, Emmanuel Macron a annoncé vouloir imiter les Allemands et leur passe trains et métros illimités pour 49 euros par mois. Une annonce qui séduit évidemment les voyageurs mais qui interroge alors que la région parisienne n’arrive pas à boucler les fins de mois avec 75 euros par mois.
Un passe rail changerait beaucoup de choses, résume Le Figaro : « aujourd’hui, suivant qu’on est en Grand Est ou en Bretagne, en Occitanie ou en Pays de la Loire, le prix d’un voyage varie du tout ou tout sur la même distance. Et les abonnements ne sont pas les mêmes. Le résultat d’une réforme de 2017 accordant aux régions le droit de fixer les prix des tickets dans les TER dans la mesure où elles financent l’achat du matériel roulant et paient la SNCF pour faire rouler ces trains. En introduisant un système unique plus lisible, le pari est d’engranger de nouveaux passagers. De fait, en Allemagne, sept millions d’usagers ont acquis ce fameux passe à 49 euros mensuel lancé en mai. »
Pour parvenir à mettre en place un abonnement unique, il faudrait réussir à convaincre les régions qui chapeautent les TER. Si cers dernières sont d’accord sur le principe, ce sont les équilibres financiers qui inquiètent avec ce prix de 49 euros annoncé. « C’est complètement pipeau, rétorque-t-elle. Sauf si l’État, comme en Allemagne, se mettait à mettre des milliards sur la table. Mais l’année dernière, le président de la République a bloqué le financement des transports franciliens qui aurait permis de ne pas augmenter le passe Navigo qui était de 75 euros. Aujourd’hui, je demande 500 millions à l’État: j’ai déjà des problèmes à les obtenir. Et cela ne me permettrait que de maintenir le prix du Navigo qui est aujourd’hui à 84 euros », affirme Valérie Pécresse, président d’Île de France.
Un passe rail changerait beaucoup de choses, résume Le Figaro : « aujourd’hui, suivant qu’on est en Grand Est ou en Bretagne, en Occitanie ou en Pays de la Loire, le prix d’un voyage varie du tout ou tout sur la même distance. Et les abonnements ne sont pas les mêmes. Le résultat d’une réforme de 2017 accordant aux régions le droit de fixer les prix des tickets dans les TER dans la mesure où elles financent l’achat du matériel roulant et paient la SNCF pour faire rouler ces trains. En introduisant un système unique plus lisible, le pari est d’engranger de nouveaux passagers. De fait, en Allemagne, sept millions d’usagers ont acquis ce fameux passe à 49 euros mensuel lancé en mai. »
Pour parvenir à mettre en place un abonnement unique, il faudrait réussir à convaincre les régions qui chapeautent les TER. Si cers dernières sont d’accord sur le principe, ce sont les équilibres financiers qui inquiètent avec ce prix de 49 euros annoncé. « C’est complètement pipeau, rétorque-t-elle. Sauf si l’État, comme en Allemagne, se mettait à mettre des milliards sur la table. Mais l’année dernière, le président de la République a bloqué le financement des transports franciliens qui aurait permis de ne pas augmenter le passe Navigo qui était de 75 euros. Aujourd’hui, je demande 500 millions à l’État: j’ai déjà des problèmes à les obtenir. Et cela ne me permettrait que de maintenir le prix du Navigo qui est aujourd’hui à 84 euros », affirme Valérie Pécresse, président d’Île de France.