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Le gouvernement et la SNCF, compromis et concessions




Lundi 30 Mai 2016


Le secrétaire d'État aux Transports a accordé aux syndicats des concessions que le président de la compagnie a refusées.



Source : Pixabay, image libre de droits
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Un article en ligne du journal Le Figaro explique que le président de la SNCF « assure n'avoir jamais négocié en l'absence de Guillaume Pépy ».

L’article ajoute qu’à « force de multiplier les concessions, le gouvernement pourrait finir par allumer de nouveaux foyers de mécontentement. Afin d'enrayer la grogne sociale à la SNCF, le gouvernement a demandé à la compagnie des chemins de fer, entreprise publique à 100%, de se montrer plus conciliante avec les syndicats dans le cadre des négociations pour réformer l'organisation du temps de travail du groupe. »

Il précise que « le président de la compagnie de chemins de fer, Guillaume Pépy, a catégoriquement refusé arguant qu'il était indispensable pour le groupe de remettre à plat son organisation du travail - et notamment d'améliorer l'efficacité des 35 heures - pour rendre la compagnie plus compétitive face à ses concurrents. »
 

La rumeur du départ de Guillaume Pépy

L’article du Figaro souligne qu’il n'en fallait pas plus « pour relancer les rumeurs de départ de celui qui dirige la SNCF depuis février 2008. Des bruits de couloir formellement démentis lundi après-midi par le groupe sur son compte Twitter. Une manière de communiquer plutôt rare pour une entreprise de ce calibre. »

Au sein de la SNCF, on assure : « Nous souhaitons, même sur des sujets sensibles, faire bouger les lignes de notre communication vers un mode plus rapide et qui répond à des besoins de réactivité. Le communiqué de presse est, certes, nécessaire mais de plus en plus daté ».

Lire l’intégralité de l’article du Figaro ici.



 
 

Sébastien Arnaud




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