La Poste est un géant de l’assurance. En bouclant l’opération de récupération de CNP Assurance, le groupe postal entre dans le top 3 du secteur français. « Soutenu par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, qui a donné le feu vert en août 2018, Philippe Wahl, le patron du groupe La Poste, vient de mener à bien un énorme volet de la diversification dans laquelle il a engagé La Poste. Depuis ce mercredi, sa filiale La Banque Postale est devenue un des plus gros assureurs d’Europe et le troisième de France derrière Axa et Crédit Agricole Assurances. Elle a absorbé CNP Assurances, très rentable mastodonte de 33,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, lui aussi propriété de l’État. S’il est peu connu du grand public, c’est que ses produits (assurance vie, assurances emprunteurs, prévoyance, etc.) sont surtout commercialisés par d’autres : La Poste, précisément, la Banque Populaire, la Caisse d’épargne, Unicrédit (Italie) ainsi qu’un solide réseau en Amérique latine » nous apprend Ouest France.
L’opération entre deux entités publiques a pour objectif de faire face au recul du courrier. « L’État, qui contrôle l’ensemble via la Caisse des dépôts et consignation, arme ainsi La Poste face au défi du déclin du courrier : il représentait 40 % de son activité en 2010, mais seulement 25 % l’an dernier. La Banque Postale s’est déjà bien musclée dans les branches indispensables à toute banque de réseau : crédit à la consommation, gestion d’actifs, assurances auto et habitation. Elle est également candidate à la reprise de l’activité française du banquier britannique HSBC, qui a annoncé 8 500 suppressions de postes en février. Mais aucun accord n’a encore été trouvé » continue le journal local.
En s’appuyant sur un réseau national hors du commun, La Poste pourrait bien parvenir à rester un groupe clé dans les services du quotidien. De la banque jusqu’au colis, en passant maintenant par l’assurance.
L’opération entre deux entités publiques a pour objectif de faire face au recul du courrier. « L’État, qui contrôle l’ensemble via la Caisse des dépôts et consignation, arme ainsi La Poste face au défi du déclin du courrier : il représentait 40 % de son activité en 2010, mais seulement 25 % l’an dernier. La Banque Postale s’est déjà bien musclée dans les branches indispensables à toute banque de réseau : crédit à la consommation, gestion d’actifs, assurances auto et habitation. Elle est également candidate à la reprise de l’activité française du banquier britannique HSBC, qui a annoncé 8 500 suppressions de postes en février. Mais aucun accord n’a encore été trouvé » continue le journal local.
En s’appuyant sur un réseau national hors du commun, La Poste pourrait bien parvenir à rester un groupe clé dans les services du quotidien. De la banque jusqu’au colis, en passant maintenant par l’assurance.