Si la majorité présidentielle continue à s’y opposer, la position va être difficile à tenir. Au Sénat où la droite est majoritaire, deux amendements ont été proposés et validés qui visent à aller plus loin que l’exécutif sur la relance de l’emploi et du tourisme. « Ces deux amendements, présentés par le rapporteur Les Républicains (LR) Albéric de Montgolfier au nom de la commission des finances et adoptés contre l’avis du gouvernement, ont peu de chances de résister à la navette parlementaire. Mais ils alimentent le débat sur la réponse face à la crise, en plein examen du troisième projet de loi de finances rectificative » rapporte Le Monde .
« Le premier dispositif, évalué à 400 millions d’euros, propose aux entreprises de moins de 250 salariés une prime à l’embauche pour tout CDI ou CDD de plus de six mois, d’un montant de 4 000 euros maximum sur deux ans. Avec une majoration de 50 % pour l’embauche de jeunes de moins de 26 ans en sortie de formation initiale, soit 6 000 euros. Hormis pour les jeunes, pour lesquels il n’y aurait pas de plafond, le bénéfice d’une telle prime serait limité aux embauches de salariés percevant jusqu’à 1,6 fois le montant du smic » ajoute le quotidien.
Couteuse mesure donc dont le gouvernement ne veut pas. Le ministre des Comptes publics va prendre le mauvais rôle en s’opposant à ces deux mesures dont le cout estimé avoisine les trois milliards d’euros. En validant certaines mesures du gouvernement, notamment concernant des aides pour les étudiants, la droite met la majorité dans une situation inconfortable en l’obligeant à s’opposer frontalement à un plan social et économique au cœur des problématiques de la rentrée.
« Le premier dispositif, évalué à 400 millions d’euros, propose aux entreprises de moins de 250 salariés une prime à l’embauche pour tout CDI ou CDD de plus de six mois, d’un montant de 4 000 euros maximum sur deux ans. Avec une majoration de 50 % pour l’embauche de jeunes de moins de 26 ans en sortie de formation initiale, soit 6 000 euros. Hormis pour les jeunes, pour lesquels il n’y aurait pas de plafond, le bénéfice d’une telle prime serait limité aux embauches de salariés percevant jusqu’à 1,6 fois le montant du smic » ajoute le quotidien.
Couteuse mesure donc dont le gouvernement ne veut pas. Le ministre des Comptes publics va prendre le mauvais rôle en s’opposant à ces deux mesures dont le cout estimé avoisine les trois milliards d’euros. En validant certaines mesures du gouvernement, notamment concernant des aides pour les étudiants, la droite met la majorité dans une situation inconfortable en l’obligeant à s’opposer frontalement à un plan social et économique au cœur des problématiques de la rentrée.