Le sujet des retraites est voué à revenir au cœur des enjeux politiques. Pour le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, il faut profiter de l’élection présidentielle pour préparer l’échéance. Dans une interview donnée aux Echos, le syndicaliste estime qu’il faut attendre 2022 pour que le candidat élu soit suffisamment légitime pour porter une réforme aussi importante. Une déclaration qui va à l’encontre de la volonté du pouvoir actuel qui a suggéré que le dossier des retraites serait de nouveau examiné dans les prochains mois.
« Le chef de l’État a alimenté les spéculations en réaffirmant qu’il devrait prendre des décisions « difficiles » pour que la dernière année du quinquennat soit « utile ». Lors d’un déplacement dans le Lot, les 2 et 3 juin, M. Macron a soudainement replacé la question des retraites au cœur du débat. Il avait souligné que « rien n’est exclu », mais que la réforme « très ambitieuse » – même si « porteuse d’inquiétudes » – qui était sur les rails avant d’être fauchée net par la crise du Covid-19, ne pourra pas être « reprise en l’état ». Dans la foulée, les syndicats ont mis en garde le gouvernement contre l’adoption avant 2022 d’une réforme des retraites. « C’est juste une folie », a ainsi estimé le secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), Laurent Berger. « Ce n’est pas le moment. (…) On continue de dire ce qu’on dit depuis des mois : il n’y a pas de place pour un débat apaisé autour de la question des retraites avant la présidentielle. Quelle que soit l’option retenue, ça paraîtrait totalement inflammable », a déclaré lundi M. Berger. De son côté, son homologue de la Confédération générale du travail (CGT), Philippe Martinez, a déclaré qu’il s’agirait d’« une erreur » » rappelle Le Monde.
Dans ce dossier explosif, le patron du Medef plaide de son côté pour une désindexation des pensions sur l’inflation et un relèvement de l’âge de départ à 64 ans. Le message est passé chez les candidats politiques.
« Le chef de l’État a alimenté les spéculations en réaffirmant qu’il devrait prendre des décisions « difficiles » pour que la dernière année du quinquennat soit « utile ». Lors d’un déplacement dans le Lot, les 2 et 3 juin, M. Macron a soudainement replacé la question des retraites au cœur du débat. Il avait souligné que « rien n’est exclu », mais que la réforme « très ambitieuse » – même si « porteuse d’inquiétudes » – qui était sur les rails avant d’être fauchée net par la crise du Covid-19, ne pourra pas être « reprise en l’état ». Dans la foulée, les syndicats ont mis en garde le gouvernement contre l’adoption avant 2022 d’une réforme des retraites. « C’est juste une folie », a ainsi estimé le secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), Laurent Berger. « Ce n’est pas le moment. (…) On continue de dire ce qu’on dit depuis des mois : il n’y a pas de place pour un débat apaisé autour de la question des retraites avant la présidentielle. Quelle que soit l’option retenue, ça paraîtrait totalement inflammable », a déclaré lundi M. Berger. De son côté, son homologue de la Confédération générale du travail (CGT), Philippe Martinez, a déclaré qu’il s’agirait d’« une erreur » » rappelle Le Monde.
Dans ce dossier explosif, le patron du Medef plaide de son côté pour une désindexation des pensions sur l’inflation et un relèvement de l’âge de départ à 64 ans. Le message est passé chez les candidats politiques.