Quand le gouvernement devra trancher sur l’augmentation de la rémunération du Livret A, le premier tour des présidentielles sera à deux mois. De quoi faire pencher quelque peu la balance. « Rappelons que depuis deux ans le taux de rémunération du livret A est bloqué à 0,5% soit son taux plancher et un niveau qui n’a jamais été aussi faible. Mais, conformément à la loi, en janvier prochain, ce taux sera recalculé et ce calcul prendra notamment en compte l’inflation des six derniers mois. Sachant que fin novembre la hausse des prix atteignait sur un an 2,8% et qu’elle devrait encore augmenter. Le livret A devrait donc être relevé, probablement à 0,8%. Reste à définir le niveau exact. C’est le gouvernement qui tranchera en se basant sur les recommandations de la Banque de France. Et en général, l’annonce est faite la première semaine de février. Mais, même avec un taux relevé autour de 0,8%, l’écart sera encore très important avec les niveaux de l’inflation. Il n’empêche, malgré une rémunération aussi peu intéressante, le livret A reste le placement préféré des Français : 55 millions en possèdent un », raconte France Info.
Bien que ce soit un moyen simple de contenter des millions de personnes, l’arbitrage restera serré puisque pour les banques une légère augmentation a des conséquences énormes. Au total, l’épargne sur les Livrets avoisine les 327 milliards d’euros. « Donc vu ce volume, ça chiffre vite : une hausse du taux, d’un quart de point du livret, coûterait autour de 450 millions d’euros par an aux banques. Si on relève le taux jusqu’à 1%, on s’approcherait du milliard d’euros en plus pour les établissements. Ceci dit, il faut le rappeler, le livret A et les autres livrets d’épargne réglementés, comme le livret d’épargne populaire, représentent une toute petite part du revenu des banques : à peine 8 % . Donc, même si là elles perdent un peu d’argent, elles ne seront pas fragilisées » continue la chaine d’info publique.
Il faudra donc arbitrer entre l’inflation et les banques, mais tout porte à croire que c’est le facteur élections présidentielles qui l’emportera.
Bien que ce soit un moyen simple de contenter des millions de personnes, l’arbitrage restera serré puisque pour les banques une légère augmentation a des conséquences énormes. Au total, l’épargne sur les Livrets avoisine les 327 milliards d’euros. « Donc vu ce volume, ça chiffre vite : une hausse du taux, d’un quart de point du livret, coûterait autour de 450 millions d’euros par an aux banques. Si on relève le taux jusqu’à 1%, on s’approcherait du milliard d’euros en plus pour les établissements. Ceci dit, il faut le rappeler, le livret A et les autres livrets d’épargne réglementés, comme le livret d’épargne populaire, représentent une toute petite part du revenu des banques : à peine 8 % . Donc, même si là elles perdent un peu d’argent, elles ne seront pas fragilisées » continue la chaine d’info publique.
Il faudra donc arbitrer entre l’inflation et les banques, mais tout porte à croire que c’est le facteur élections présidentielles qui l’emportera.