Depuis octobre 2014, le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale. En 2015 et 2016, les prévisions font état d’une progression de 3,5% et 3,7%. C’est 0,3 point de moins que ce qui était prévu il y a quelques mois.
C’est avant tout au niveau des pays émergents que les chiffres sont revus à la baisse. En 2015, ces pays devraient en moyenne connaître une croissance économique de 4,3% (-0,6 point que prévu en octobre) et de 4,7% en 2016 (-0,5 point).
Du côté des économies industrialisés, seuls les Etats-Unis voient leurs prévisions rehaussées. En Europe et au Japon, la reprise devrait être plus lente que prévue, si l’on en croit les estimations du FMI.
C’est avant tout au niveau des pays émergents que les chiffres sont revus à la baisse. En 2015, ces pays devraient en moyenne connaître une croissance économique de 4,3% (-0,6 point que prévu en octobre) et de 4,7% en 2016 (-0,5 point).
Du côté des économies industrialisés, seuls les Etats-Unis voient leurs prévisions rehaussées. En Europe et au Japon, la reprise devrait être plus lente que prévue, si l’on en croit les estimations du FMI.
Effet décevant du pétrole
Depuis septembre, tous les regards sont rivés sur les prix du pétrole. En parallèle des problèmes d’investissements des pays exportateurs, la chute du prix du baril devrait effectivement jouer un rôle, confirme le FMI. Ainsi, le croissance devrait être favorablement impactée par la baisse des prix mais, décrypte Le Monde, « cette baisse des cours du brut ne permettra pas de compenser les faiblesses de l’investissement et le ralentissement de la croissance à moyen terme dans la plupart des grands pays, autres que les États-Unis. »
Par ailleurs, les incertitudes sur l’avenir des cours ne permettent pas d’avoir un aperçu fiable des progressions de croissance qui pourront en résulter. Incertitude qui, relève le quotidien de l’après-midi, « ci a conduit Rabah Arezki et Olivier Blanchard, l’économiste en chef du Fonds, à élaborer le 22 décembre 2014 sur leur blog deux scénarios : l’un, où les prix tombant de 22 % en 2014 et de 13 % en 2019, le surcroît de PIB serait de 0,7-0,8 % pour le monde ; le second, où les prix se redressant progressivement, l’amélioration en termes de croissance serait de +0,3 à + 0,4 point. »
Par ailleurs, les incertitudes sur l’avenir des cours ne permettent pas d’avoir un aperçu fiable des progressions de croissance qui pourront en résulter. Incertitude qui, relève le quotidien de l’après-midi, « ci a conduit Rabah Arezki et Olivier Blanchard, l’économiste en chef du Fonds, à élaborer le 22 décembre 2014 sur leur blog deux scénarios : l’un, où les prix tombant de 22 % en 2014 et de 13 % en 2019, le surcroît de PIB serait de 0,7-0,8 % pour le monde ; le second, où les prix se redressant progressivement, l’amélioration en termes de croissance serait de +0,3 à + 0,4 point. »