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Le FMI prédit un ralentissement de l’économie mondiale




Mardi 9 Octobre 2018


La croissance mondiale stagne au lieu de progresser comme cela avait été anticipé. Une situation qui n’est pas inquiétante mais qui montre que les tensions commerciales déclenchées par les Etats-Unis et les crispations politiques des pays post-industriels ont des conséquences.



Creative Commons - Pixabay
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En quelques mois seulement, l’optimisme s’est nettement dégonflé. Alors que le Front monétaire international (FMI) tablait sur une croissance mondiale en hausse avec 3,9%, la même institution prévoit désormais que une croissance équivalente en 2018 à celle de 2017 avec 3,7%. « « Et il y a des nuages à l’horizon », s’inquiète Maurice Obstfeld, le chef économiste de l’institution, en préambule de ce qui devrait être son dernier rapport, puisqu’il s’apprête à laisser la main à Gita Gopinath. Non seulement certains risques sont « en train de se matérialiser », constate l’Américain, mais « la probabilité augmente de voir se produire d’autres chocs négatifs ». Des aléas susceptibles de modifier encore le scénario de croissance et face auxquels les gouvernements ne semblent pas bien équipés » note Le Monde .
Parmi les principales menaces sur l’économie mondiale, l’escalade des tensions commerciales entre les Etats-Unis et ses partenaires économiques est clé. Les tensions avec la Chine surtout mais aussi avec l’Union européenne peuvent avoir des conséquences encore difficiles à évaluer. « Pour l’heure, les marchés gardent leur calme. Mais les données pointent de premiers effets négatifs sur la production, les investissements et les échanges. Ainsi, après une vigoureuse reprise en 2017, le commerce mondial de marchandises décélère depuis le début de l’année. Reflet de ces inquiétudes, le FMI a légèrement révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour la Chine, à + 6,2 % en 2019 » commente le quotidien français.

Par ailleurs, la faiblesse des pays émergents et les tensions sociales ou politiques des pays post-industriels interrogent également. « Des salaires qui stagnent, sauf pour les plus aisés, un ascenseur social en panne et le sentiment d’une inadéquation des réformes face aux changements structurels de l’économie : le malaise des populations est, selon le FMI, le plus grand défi auquel feront face les pays avancés à moyen terme. Ainsi, aux Etats-Unis, rappelle le Fonds, le salaire médian n’a pratiquement pas bougé entre 1999 et 2016 » liste Le Monde. Des ingrédients pour des crises politiques aux conséquences évidemment économiques, ou l’inverse.
 

Joseph Martin




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