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Pour moins que ça Le Canard Enchainé a dégainé des articles. Et c’est donc avec un brin d’ironie que Le Monde rend au magazine la politesse . « Depuis fin décembre 2021, raconte Christophe Nobili (journaliste du magazine NDLR, une fièvre inédite a gagné le Palmipède. Nulle grippe aviaire à l’horizon, mais la création par le journaliste d’une cellule syndicale, vite rejointe par une quinzaine de personnes, dont onze salariés en CDI. Du jamais-vu, dans cette rédaction qui compte vingt-deux journalistes et une dizaine de cadres et d’employés en CDI, auxquels s’ajoutent une dizaine de collaborateurs qui cumulent cet emploi avec leur retraite, ainsi qu’une myriade de d’autres plus ou moins réguliers. Au final : 49,45 équivalents temps plein (ETP), selon le comptage établi en vue de la création d’un conseil social et économique (CSE), et du vote prévu le 11 mai à ce sujet » commence le quotidien.
Dans le cliché d’une PME familiale qui refuse de voir émerger des représentations syndicales et estime que le dialogue est très bien géré, plusieurs salariés sous couvert d’anonymat se plaigne de l’absence de concertation. « Le pas a été franchi fin 2021. Un jour, dans la foulée d’une conférence de rédaction, un rédacteur et un directeur se sont volé dans les plumes avec plus de vivacité que d’habitude. Un poing a été levé – qui n’est, heureusement, retombé sur personne. Au cours de la même période, deux salariées « n’ont pas apprécié d’être traitées avec un peu de rudesse », raconte l’un de leurs confrères. « Nous les vieux, on a le cuir épais », décrypte-t-il, en référence au ton souvent « rugueux »des échanges entre les plumitifs. « Mais il faut arrêter, et changer cette façon de s’adresser au personnel. » Au Canard pourtant, « tout le monde s’entend plutôt bien, il y fait bon et chaud », décrit l’un de ceux qui ont pris leur carte. « Il y a un côté familial », confirme Hervé Liffran, arrivé dans la maison il y a plus de trente ans. « Peut-être trop familial, trop paternaliste, comme cela se passe dans des boîtes à petit effectif », reconnaît Jean-François Julliard, l’un des deux rédacteurs en chef avec Erik Emptaz » lit-on plus loin.
Dans le cliché d’une PME familiale qui refuse de voir émerger des représentations syndicales et estime que le dialogue est très bien géré, plusieurs salariés sous couvert d’anonymat se plaigne de l’absence de concertation. « Le pas a été franchi fin 2021. Un jour, dans la foulée d’une conférence de rédaction, un rédacteur et un directeur se sont volé dans les plumes avec plus de vivacité que d’habitude. Un poing a été levé – qui n’est, heureusement, retombé sur personne. Au cours de la même période, deux salariées « n’ont pas apprécié d’être traitées avec un peu de rudesse », raconte l’un de leurs confrères. « Nous les vieux, on a le cuir épais », décrypte-t-il, en référence au ton souvent « rugueux »des échanges entre les plumitifs. « Mais il faut arrêter, et changer cette façon de s’adresser au personnel. » Au Canard pourtant, « tout le monde s’entend plutôt bien, il y fait bon et chaud », décrit l’un de ceux qui ont pris leur carte. « Il y a un côté familial », confirme Hervé Liffran, arrivé dans la maison il y a plus de trente ans. « Peut-être trop familial, trop paternaliste, comme cela se passe dans des boîtes à petit effectif », reconnaît Jean-François Julliard, l’un des deux rédacteurs en chef avec Erik Emptaz » lit-on plus loin.