630 millions de bouteilles de vin de Bordeaux vendues en 2016 pour un total de 3,65 milliards d’euros. C’est beaucoup, mais c’est moins que l’année précédente. Avec une baisse de 3% des ventes, une tendance inquiétante touche ce produit clé de la culture gastronomique française et l’économie locale. Plus précisément, détaille le journal Les Echos , « la chute est spectaculaire en Europe : - 16 %, à 462 millions d'euros, alors que les ventes n'étaient jamais passées sous la barre des 500 millions d'euros, même au plus fort de la crise en 2009. La faute au marché allemand, notamment, où les volumes ont fondu de moitié en une dizaine d'années. En Belgique, malgré un recul de 8 % l'an dernier, le royaume a retrouvé sa place de première destination européenne pour les vins de Bordeaux. »
Des chiffres qui s’expliquent notamment par la mauvaise stratégie de la filière qui a mis en place une politique de concentration sur le milieu de gamme avec des bouteilles qui s’échangent entre 5 et 15 euros. Un choix qui s’avère mauvais pour le marché européen où la consommation de vin n’est pas autant associée au luxe qu’en Asie ou aux Etats-unis. « Sur le marché européen, la filière bordelaise pourrait sans doute faire aussi plus d'efforts en matière de RSE. C'est très important dans le nord de l'Europe où les gros importateurs y sont de plus en plus sensibles » estime l’économiste spécialisé sur le secteur, Eric Giraud-Héraud, cité par le quotidien.
« Heureusement, dans le reste du monde, les consommateurs sont de plus en plus amateurs de vins de Bordeaux, notamment en Chine et à Hong Kong. Deux marchés qui pèsent désormais plus d'un tiers des ventes à l'exportation (1,77 milliard d'euros pour environ 270 millions de bouteilles vendues, en baisse de 3 %) » lit-on plus loin.
Des chiffres qui s’expliquent notamment par la mauvaise stratégie de la filière qui a mis en place une politique de concentration sur le milieu de gamme avec des bouteilles qui s’échangent entre 5 et 15 euros. Un choix qui s’avère mauvais pour le marché européen où la consommation de vin n’est pas autant associée au luxe qu’en Asie ou aux Etats-unis. « Sur le marché européen, la filière bordelaise pourrait sans doute faire aussi plus d'efforts en matière de RSE. C'est très important dans le nord de l'Europe où les gros importateurs y sont de plus en plus sensibles » estime l’économiste spécialisé sur le secteur, Eric Giraud-Héraud, cité par le quotidien.
« Heureusement, dans le reste du monde, les consommateurs sont de plus en plus amateurs de vins de Bordeaux, notamment en Chine et à Hong Kong. Deux marchés qui pèsent désormais plus d'un tiers des ventes à l'exportation (1,77 milliard d'euros pour environ 270 millions de bouteilles vendues, en baisse de 3 %) » lit-on plus loin.