« La seconde vague, celle des plans sociaux touche la France », titre Le Monde . C’est une réalité. Et c’est d’autant plus inquiétant que la perspective d’une nouvelle vague de l’épidémie, signifierait également de nouvelles conséquences économiques.
Alors que de nombreux commentateurs et statisticiens annoncent que la rentrée va être dure du point de vue économique et social, mais à y regarder de plus près, pas besoin d’attendre des semaines pour constater la casse. « Selon un nouveau décompte publié par la Dares – la direction des études du ministère du travail – ce mercredi 8 juillet. Quinze plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) ont été annoncés dans la semaine du 1er juin, dix-neuf celle du 8 juin et depuis, c’est une trentaine par semaine. Entre le 1er mars et le 5 juillet, 193 PSE ont été lancés en France, menaçant 27 053 postes. Soit plus du double que sur la même période de 2019 (13 033 postes visés). Et c’est compter sans les 1 672 procédures de « petits » licenciements collectifs (de moins de dix salariés) répertoriés par la Dares, ou les centaines de milliers d’intérimaires dont la mission a pris fin » appuie le quotidien.
Les quelques dossiers médiatiques ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Air France, Renault et Airbus, pour ne citer que les plus célèbres, prévoient en cumulé plus de 17 000 suppressions de postes. « Spectaculaires aussi les 16 000 emplois menacés dans le secteur de l’habillement. Spectaculaires encore les 1 233 licenciements annoncés chez Nokia (Alcatel-Lucent) et le millier qu’entrevoit le laboratoire pharmaceutique Sanofi. Autant que Hutchinson, filiale de Total spécialisée dans le caoutchouc industriel, qui anticipe une réduction de 10 % de ses effectifs en France » lit-on plus loin.
Sans parler des PME qui prévoient ici et là des dizaines de suppressions de postes. En conséquence du confinement, ou parfois seulement par effet d’aubaine. Dans un climat de crise économique, une restructuration de plus ou de moins passe inaperçu.
Alors que de nombreux commentateurs et statisticiens annoncent que la rentrée va être dure du point de vue économique et social, mais à y regarder de plus près, pas besoin d’attendre des semaines pour constater la casse. « Selon un nouveau décompte publié par la Dares – la direction des études du ministère du travail – ce mercredi 8 juillet. Quinze plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) ont été annoncés dans la semaine du 1er juin, dix-neuf celle du 8 juin et depuis, c’est une trentaine par semaine. Entre le 1er mars et le 5 juillet, 193 PSE ont été lancés en France, menaçant 27 053 postes. Soit plus du double que sur la même période de 2019 (13 033 postes visés). Et c’est compter sans les 1 672 procédures de « petits » licenciements collectifs (de moins de dix salariés) répertoriés par la Dares, ou les centaines de milliers d’intérimaires dont la mission a pris fin » appuie le quotidien.
Les quelques dossiers médiatiques ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Air France, Renault et Airbus, pour ne citer que les plus célèbres, prévoient en cumulé plus de 17 000 suppressions de postes. « Spectaculaires aussi les 16 000 emplois menacés dans le secteur de l’habillement. Spectaculaires encore les 1 233 licenciements annoncés chez Nokia (Alcatel-Lucent) et le millier qu’entrevoit le laboratoire pharmaceutique Sanofi. Autant que Hutchinson, filiale de Total spécialisée dans le caoutchouc industriel, qui anticipe une réduction de 10 % de ses effectifs en France » lit-on plus loin.
Sans parler des PME qui prévoient ici et là des dizaines de suppressions de postes. En conséquence du confinement, ou parfois seulement par effet d’aubaine. Dans un climat de crise économique, une restructuration de plus ou de moins passe inaperçu.