Un article en ligne du journal Le Point, d’après une dépêche AFP, explique que France Stratégie, le centre de réflexion non partisan du gouvernement, s’est posée la question du taux de croissance de la prochaine décennie, « dans le premier volet d'une série de notes censées éclairer le débat sur les projets lors de la campagne présidentielle. »
Une conclusion « pas très optimiste »
L’article souligne que « la conclusion de ce travail rédigé par l'économiste Arthur Sode n'est pas très optimiste. Alors que la logique économique voudrait que la croissance dans les économies avancées reparte fortement après une décennie post-crise financière perdue (1,1 % de croissance moyenne), le rebond est loin d'être assuré au cours des deux quinquennats potentiels d'un futur président français de 2017 à 2027. » Par conséquent, « le prochain chef de l'État ne pourra toujours pas miser sur un retour cyclique à 2 ou 2,5 % pour bâtir son programme, comme l'avait fait François Hollande en 2012. Une erreur qui a plombé le mandat de l'actuel locataire de l'Élysée. »
L’article ajoute qu’ « il est beaucoup plus probable qu'il doive se contenter d'un PIB en hausse de 0,5 à 2 %, un scénario central peut-être encore trop optimiste. La croissance potentielle pourrait avoir été durablement affaiblie en zone euro par la profondeur et la durée de la crise, qui a exacerbé le chômage de longue durée et un sous-investissement prolongé. »
En outre, « plusieurs autres freins structurels devraient tirer la croissance des pays avancés vers le bas, comme le vieillissement de la population. Pour la première fois, la population active commence à fléchir et la productivité de la population en âge de travailler, vieillissante, devrait aussi en souffrir. »
L’article ajoute qu’ « il est beaucoup plus probable qu'il doive se contenter d'un PIB en hausse de 0,5 à 2 %, un scénario central peut-être encore trop optimiste. La croissance potentielle pourrait avoir été durablement affaiblie en zone euro par la profondeur et la durée de la crise, qui a exacerbé le chômage de longue durée et un sous-investissement prolongé. »
En outre, « plusieurs autres freins structurels devraient tirer la croissance des pays avancés vers le bas, comme le vieillissement de la population. Pour la première fois, la population active commence à fléchir et la productivité de la population en âge de travailler, vieillissante, devrait aussi en souffrir. »