Une présence plus marquée des entreprises des pays émergents dans l’économie mondiale
Selon les résultats de l’étude 2009, les entreprises des pays émergents représentent 30% des 1 000 premières entreprises mondiales, contre 22% dans la précédente édition (décembre 2007). Ce taux n’était que de 10% en 2000. En valeur, elles comptent désormais pour 26% de la capitalisation boursière cumulée des 1 000 premières entreprises contre 19% en décembre 2007 et 5% en 2000.
Plus en détail, les entreprises des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) représentent en valeur 75% des 305 capitalisations boursières des pays émergents figurant dans le Top 1000. Les entreprises chinoises (incluant Hong-Kong et Taïwan) représentent à elles seules 46% des 305 capitalisations boursières des pays émergents figurant dans le Top 1000.
Plus en détail, les entreprises des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) représentent en valeur 75% des 305 capitalisations boursières des pays émergents figurant dans le Top 1000. Les entreprises chinoises (incluant Hong-Kong et Taïwan) représentent à elles seules 46% des 305 capitalisations boursières des pays émergents figurant dans le Top 1000.
Pendant la crise, les entreprises des pays émergents ont continué à attirer des investisseurs
L’étude 2009 montre que les performances boursières de l’échantillon “pays émergents” sont en moyenne nettement supérieures à celles du panel “pays développés”. Ainsi, dans les 4 années qui ont précédé la crise de septembre 2008, l’échantillon “pays émergents” a progressé 3 fois plus vite que le panel “pays développés”. Une tendance qui se confirme après le 15 septembre 2008 (Lehman), où les cours boursiers des entreprises des “pays émergents” étudiés affichent une croissance moyenne de 21% alors que ceux des “pays développés” enregistraient un recul de 10%.
Pour les pays émergents, parallèlement aux bonnes performances de leurs entreprises, leurs places boursières connaissent un dynamisme soutenu. En comparaison, pour la période du 15 septembre 2008 au 31 octobre 2009, les places boursières des pays émergents analysées progressent en moyenne de 13% tandis que les bourses des pays développés considérées reculent de 13%. « Ceci s’explique avant tout par les perspectives de croissance beaucoup plus favorables de certains pays émergents, lesquels attirent ainsi les investisseurs, à la fois nationaux et internationaux » précise Alexis Karklins Marchay, associé responsable du département Evaluation d’Ernst & Young.
Pour les pays émergents, parallèlement aux bonnes performances de leurs entreprises, leurs places boursières connaissent un dynamisme soutenu. En comparaison, pour la période du 15 septembre 2008 au 31 octobre 2009, les places boursières des pays émergents analysées progressent en moyenne de 13% tandis que les bourses des pays développés considérées reculent de 13%. « Ceci s’explique avant tout par les perspectives de croissance beaucoup plus favorables de certains pays émergents, lesquels attirent ainsi les investisseurs, à la fois nationaux et internationaux » précise Alexis Karklins Marchay, associé responsable du département Evaluation d’Ernst & Young.
Les entreprises des pays émergents étudiées sont généralement plus performantes que celles des pays développés
L’étude révèle que sur la période 2004 - 2008, le taux de croissance annuel moyen du chiffre d’affaires des entreprises de l’échantillon “pays émergents” est 2,9 fois supérieur à celui des “pays développés” observés. En 2008, la marge opérationnelle moyenne des groupes de l’échantillon « pays émergents » étudié s’élève à 25 % contre 15% pour les groupes de l’échantillon « pays développés » et la marge nette moyenne s’élève à 14% contre 5% pour les groupes de l’échantillon « pays développés »
D’une façon générale, la rentabilité des entreprises émergentes est également, en moyenne, très supérieure, à celle de leurs concurrents occidentaux ou japonais. Ceci étant, il convient de nuancer ces constats en fonction du secteur d’activité. L’étude distingue ainsi 4 groupes :
D’une façon générale, la rentabilité des entreprises émergentes est également, en moyenne, très supérieure, à celle de leurs concurrents occidentaux ou japonais. Ceci étant, il convient de nuancer ces constats en fonction du secteur d’activité. L’étude distingue ainsi 4 groupes :
- Groupe 1 - Surperformance en termes de parcours boursier, de croissance de CA et de profitabilité : SSII, télécoms, banques.
- Groupe 2 - Surperformance en termes de parcours boursier et de croissance de CA / niveaux équivalents de profitabilité : automobile, acier & aluminium
- Groupe 3 - Performances boursières équivalentes / surperformance en termes de croissance de C.A. et de profitabilité : pétrole / pétrochimie & gaz, chimie.
- Groupe 4 : Performances opérationnelles équivalentes : industries minières, énergies renouvelables
Mondialisation 2.0 : vers une nouvelle architecture mondiale ?
L’étude Mondialisation 2.0 montre que la conquête de parts de marché, l’investissement et la performance ne sont plus l’apanage des entreprises américaines, européennes ou japonaises. Les entreprises indiennes, chinoises, brésiliennes ou russes sont aujourd’hui - et plus encore depuis la crise - devenues des concurrentes directes d’entreprises du monde dit « développé ».
« Toutefois, il ne faut pas donner une analyse simpliste de ce phénomène majeur de l’économie mondiale de ces dernières années. Toutes les entreprises venues des pays émergents ne connaissent pas le même développement ni la même croissance. Il s’agit d’un phénomène complexe, polymorphe et en permanente évolution. » rappelle Alexis Karklins Marchay. « Dans ce contexte de compétition désormais planétaire, l’attractivité des territoires, la capacité à attirer des talents, à encourager l’innovation et à former au plus haut niveau deviennent plus essentielles que jamais pour les économies occidentales » conclut-il.
Méthodologie :
L’intégralité des données utilisées dans cette étude est composée d’informations publiques disponibles. Pour mémoire, et sauf mention contraire, l’étude des 1 000 premières capitalisations boursières au 31 octobre 2009 est fondée sur les capitalisations boursières exprimées en euros et disponibles sur Bloomberg. Les chiffres d’affaires, les marges d’EBITDA, les marges nettes et la rentabilité sont ceux de l’exercice 2008 (sauf la série chronologique de chiffre d’affaires qui remonte à 2003). Les informations ont été extraites de la base OneSource. Les indices boursiers et données boursières sont extraites de Bloomberg. A l’exception des groupes cotés depuis peu, les performances de cours sur 1 an et sur 5 ans sont calculées sur la base du prix par action exprimé en monnaie locale.
Les équipes d’Ernst & Young ont comparé l’évolution de 7 indices boursiers des « pays développés » à celle de 19 indices boursiers des pays émergents. En ce qui concerne les analyses sectorielles comparatives, près d’une centaine d’entreprises ont été sélectionnées, réparties environ pour moitié entre celles de pays développés et celles issues des pays émergents.
Il convient de rappeler que les résultats et données présentés dans cette étude n’ont aucune vocation à exprimer un quelconque jugement sur les entreprises ou sur les secteurs d’activité étudiés. Ernst & Young ne saurait donc être tenu responsable de toute utilisation, interprétation ou transcription partiale, partielle ou personnelle qui pourrait être faite à partir de cette étude.
Téléchargez l'étude "Mondialisation 2.0" chez Ernst & Young
« Toutefois, il ne faut pas donner une analyse simpliste de ce phénomène majeur de l’économie mondiale de ces dernières années. Toutes les entreprises venues des pays émergents ne connaissent pas le même développement ni la même croissance. Il s’agit d’un phénomène complexe, polymorphe et en permanente évolution. » rappelle Alexis Karklins Marchay. « Dans ce contexte de compétition désormais planétaire, l’attractivité des territoires, la capacité à attirer des talents, à encourager l’innovation et à former au plus haut niveau deviennent plus essentielles que jamais pour les économies occidentales » conclut-il.
Méthodologie :
L’intégralité des données utilisées dans cette étude est composée d’informations publiques disponibles. Pour mémoire, et sauf mention contraire, l’étude des 1 000 premières capitalisations boursières au 31 octobre 2009 est fondée sur les capitalisations boursières exprimées en euros et disponibles sur Bloomberg. Les chiffres d’affaires, les marges d’EBITDA, les marges nettes et la rentabilité sont ceux de l’exercice 2008 (sauf la série chronologique de chiffre d’affaires qui remonte à 2003). Les informations ont été extraites de la base OneSource. Les indices boursiers et données boursières sont extraites de Bloomberg. A l’exception des groupes cotés depuis peu, les performances de cours sur 1 an et sur 5 ans sont calculées sur la base du prix par action exprimé en monnaie locale.
Les équipes d’Ernst & Young ont comparé l’évolution de 7 indices boursiers des « pays développés » à celle de 19 indices boursiers des pays émergents. En ce qui concerne les analyses sectorielles comparatives, près d’une centaine d’entreprises ont été sélectionnées, réparties environ pour moitié entre celles de pays développés et celles issues des pays émergents.
Il convient de rappeler que les résultats et données présentés dans cette étude n’ont aucune vocation à exprimer un quelconque jugement sur les entreprises ou sur les secteurs d’activité étudiés. Ernst & Young ne saurait donc être tenu responsable de toute utilisation, interprétation ou transcription partiale, partielle ou personnelle qui pourrait être faite à partir de cette étude.
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