Les BRIC se démarquent
Si l’arrivée de nouveaux acteurs dans le secteur minier mondial se confirme, les leaders du marché restent traditionnellement le Canada et l’Australie. Plus d’un cinquième des investissements ont été réalisés par le Canada, à l’échelle mondiale. Et l’Australie, qui retrouve la seconde place, a signé les meilleurs chiffres de l’année 2010 avec le rachat du producteur d’or, Lihir Gold, à 6,2 milliards d’euros (8,8 milliards de dollars) par Newcrest Mining. Mais l’année 2010 reste surtout marquée par une ascension confirmée des pays émergents dans le domaine. Talonnés par la Corée du Sud, les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) ont signé leur sortie du rang grâce à des transactions à succès, notamment en Amérique Latine.
L’Argentine, le Mexique, le Pérou, la Colombie et le Chili forment les principales cibles de ces nouveaux venus qui, en 2010, se démarquent avec un total de 80,5 milliards d’euros (113,7 milliards de dollars) investis sur le marché international des fusions et acquisitions. La valeur moyenne des contrats s’élève à 109 millions d’euros (155 millions de dollars), contre seulement 56 millions d’euros (80 millions de dollars) pour les pays développés. Le Brésil se hisse à la 3ème place avec des acquisitions se chiffrant à 9,5 milliards d’euros (13,5 milliards de dollars), suivi par la Chine avec des transactions d’une valeur totale de 8,7 milliards d’euros (12,4 milliards de dollars), ainsi que par la Corée du Sud et par l’Inde, respectivement à la 6ème et 7ème place.
Opportunités et terrains d’investissements nouveaux
Depuis 2005, les pays émergents constituent les nouveaux terrains des acquisitions et fusions dans le secteur minier. Avec 1 259 deals signés, le montant des transactions en 2008 atteint les 84,2 milliards de dollars, soit 43% de plus par rapport aux résultats de 2007. En 2008, les chiffres réalisés par les BRIC étaient également sujets à des hausses d’environ 5% et représentaient 13,8% du PIB mondial. Les investisseurs privés sont particulièrement séduits par les possibilités d’investir à long terme. Et les pays émergents, de leur côté, aspirent à de nouvelles ressources. Si la Chine investit deux fois plus que l’Inde en acquisitions, cette dernière a notamment misé davantage sur des transactions à l’international pour une meilleure croissance.
Le secteur minier et l’énergie maintiennent les premières places en termes d’investissements internationaux. En 2008, ils en constituent 42% en valeur et 24% en volume. Toutefois, les autres filières, dont principalement les services financiers, les produits de consommation, ainsi que la télécommunication ne cessent d’acquérir de plus en plus de part sur le marché mondial, et confirment encore une fois le développement de la filière industrielle dans les pays émergents. Désormais, ce sont les deals domestiques qui séduisent surtout les firmes étrangères, si l’on ne se réfère qu’au rachat des 82,3% de TGK-8 par Lukoil. La distribution et la communication ne sont pas en reste face à l’évolution du marché. En Chine, le domaine de l’assurance/banque se retrouve également au cœur des acquisitions.
Si l’arrivée de nouveaux acteurs dans le secteur minier mondial se confirme, les leaders du marché restent traditionnellement le Canada et l’Australie. Plus d’un cinquième des investissements ont été réalisés par le Canada, à l’échelle mondiale. Et l’Australie, qui retrouve la seconde place, a signé les meilleurs chiffres de l’année 2010 avec le rachat du producteur d’or, Lihir Gold, à 6,2 milliards d’euros (8,8 milliards de dollars) par Newcrest Mining. Mais l’année 2010 reste surtout marquée par une ascension confirmée des pays émergents dans le domaine. Talonnés par la Corée du Sud, les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) ont signé leur sortie du rang grâce à des transactions à succès, notamment en Amérique Latine.
L’Argentine, le Mexique, le Pérou, la Colombie et le Chili forment les principales cibles de ces nouveaux venus qui, en 2010, se démarquent avec un total de 80,5 milliards d’euros (113,7 milliards de dollars) investis sur le marché international des fusions et acquisitions. La valeur moyenne des contrats s’élève à 109 millions d’euros (155 millions de dollars), contre seulement 56 millions d’euros (80 millions de dollars) pour les pays développés. Le Brésil se hisse à la 3ème place avec des acquisitions se chiffrant à 9,5 milliards d’euros (13,5 milliards de dollars), suivi par la Chine avec des transactions d’une valeur totale de 8,7 milliards d’euros (12,4 milliards de dollars), ainsi que par la Corée du Sud et par l’Inde, respectivement à la 6ème et 7ème place.
Opportunités et terrains d’investissements nouveaux
Depuis 2005, les pays émergents constituent les nouveaux terrains des acquisitions et fusions dans le secteur minier. Avec 1 259 deals signés, le montant des transactions en 2008 atteint les 84,2 milliards de dollars, soit 43% de plus par rapport aux résultats de 2007. En 2008, les chiffres réalisés par les BRIC étaient également sujets à des hausses d’environ 5% et représentaient 13,8% du PIB mondial. Les investisseurs privés sont particulièrement séduits par les possibilités d’investir à long terme. Et les pays émergents, de leur côté, aspirent à de nouvelles ressources. Si la Chine investit deux fois plus que l’Inde en acquisitions, cette dernière a notamment misé davantage sur des transactions à l’international pour une meilleure croissance.
Le secteur minier et l’énergie maintiennent les premières places en termes d’investissements internationaux. En 2008, ils en constituent 42% en valeur et 24% en volume. Toutefois, les autres filières, dont principalement les services financiers, les produits de consommation, ainsi que la télécommunication ne cessent d’acquérir de plus en plus de part sur le marché mondial, et confirment encore une fois le développement de la filière industrielle dans les pays émergents. Désormais, ce sont les deals domestiques qui séduisent surtout les firmes étrangères, si l’on ne se réfère qu’au rachat des 82,3% de TGK-8 par Lukoil. La distribution et la communication ne sont pas en reste face à l’évolution du marché. En Chine, le domaine de l’assurance/banque se retrouve également au cœur des acquisitions.