Pourquoi Esprit dépose le bilan
Esprit, fondée à San Francisco en 1968 par Douglas et Susie Tompkins, a connu des décennies de succès avant de rencontrer des difficultés insurmontables. La marque, maintenant basée en Allemagne et cotée à la Bourse de Hong Kong, a déclaré que la hausse des coûts de production et les séquelles de la pandémie de Covid-19 ont grandement contribué à sa situation actuelle. Selon un communiqué du groupe, les filiales européennes d'Esprit ont été particulièrement touchées par les coûts élevés dus à l'inflation, les taux d'intérêt et les prix de l'énergie. La pandémie a également laissé des traces profondes, perturbant la chaîne d'approvisionnement et réduisant la demande.
Les défis économiques n'étaient pas les seuls obstacles. Esprit a également été pénalisée par des coûts hérités du passé, tels que des loyers élevés et des magasins de taille inadaptée. La concurrence accrue de la fast fashion et de la mode de seconde main a également pesé lourdement sur l'entreprise, provoquant une baisse significative de sa part de marché.
Les défis économiques n'étaient pas les seuls obstacles. Esprit a également été pénalisée par des coûts hérités du passé, tels que des loyers élevés et des magasins de taille inadaptée. La concurrence accrue de la fast fashion et de la mode de seconde main a également pesé lourdement sur l'entreprise, provoquant une baisse significative de sa part de marché.
La crise du prêt-à-porter continue
Le dépôt de bilan concerne non seulement la filiale Esprit Europe mais aussi six autres sociétés allemandes du groupe. Les filiales en Suisse et en Belgique ont déjà déposé le bilan plus tôt cette année, et d'autres pourraient suivre. Cette situation a suscité des réactions variées parmi les parties prenantes. Les syndicats et les salariés sont particulièrement inquiets des implications pour l'emploi. Lors de la précédente procédure d'insolvabilité en 2020, Esprit avait déjà supprimé environ un tiers de ses effectifs et fermé cent points de vente. Les craintes d'une nouvelle vague de licenciements sont donc bien présentes.
Le cas d'Esprit n'est pas isolé. Le secteur du prêt-à-porter a été durement touché par une série de faillites depuis plus d'un an. Des marques emblématiques telles que Camaïeu, Burton of London, Gap France, Naf Naf et Kookaï ont également déposé le bilan. La concurrence de nouveaux acteurs comme Shein et Temu, qui proposent des vêtements à très bas prix, a ajouté une pression supplémentaire sur les marques traditionnelles.
Le cas d'Esprit n'est pas isolé. Le secteur du prêt-à-porter a été durement touché par une série de faillites depuis plus d'un an. Des marques emblématiques telles que Camaïeu, Burton of London, Gap France, Naf Naf et Kookaï ont également déposé le bilan. La concurrence de nouveaux acteurs comme Shein et Temu, qui proposent des vêtements à très bas prix, a ajouté une pression supplémentaire sur les marques traditionnelles.