C’est l’exception italienne. Le tribunal de Rome continue à donner raison aux chauffeurs de taxi aux dépends d’Uber. Le 7 avril, il a confirmé l’interdiction de la plupart des services Uber que la justice de Milan avait déjà prononcée en 2015 : « qu'il s'agisse d' Uber X, XL, Black, Lux, SUV, Select et Van. Ne reste qu'Uber Eats, pour la livraison de repas à domicile, qui représente seulement une infime part de ses activités. Elles constituent, d'après les juges romains, une concurrence déloyale pour les taxis traditionnels » rapportent Les Echos.
C’est la quatrième fois que la justice italienne interdit la société de transport de personnes américaine de concurrencer les taxis. « C'est un brutal coup de frein au développement de l'entreprise américaine sur l'un des plus importants marchés européens. Elle a désormais dix jours pour faire appel ou se soumettre, sans quoi l'amende sera de 10.000 euros par jour et de 100 euros pour les conducteurs. Elle doit en outre cesser la promotion de ses services. « Nous sommes estomaqués », a réagi l'un de ses avocats interrogé par le quotidien le « Corriere della Sera » annonçant qu'Uber ferait appel » lit-on plus loin. C’est une grande victoire pour les chauffeurs de taxi italiens qui fait déjà rêver ceux des pays voisins, voire même du monde entier. Alors que Uber attaquait une réglementation « ancré€) dans le passé » l’Etat italien a préféré calmer la colère des chauffeurs qui ont manifesté en début d’année et fait la grève.
Alors que la colère gronde à l’intérieur du groupe comme à l’extérieur, le cas italien risque de faire date comme la démonstration que l’autorisation d’exercer pour Uber ne va pas de soi. Les déclarations du gouvernement italien laisse transparaitre la satisfaction, estimant que l’arrivée de Uber était synonyme d’une évolution trop brusque du secteur du transport : « augmenter la concurrence dans le secteur des services augmente la capacité de croissance, mais cela doit se faire en garantissant une transition douce » a déclaré Pier Carlo Padoan, le minsitre de l’Economie, cité par Les Echos.
C’est la quatrième fois que la justice italienne interdit la société de transport de personnes américaine de concurrencer les taxis. « C'est un brutal coup de frein au développement de l'entreprise américaine sur l'un des plus importants marchés européens. Elle a désormais dix jours pour faire appel ou se soumettre, sans quoi l'amende sera de 10.000 euros par jour et de 100 euros pour les conducteurs. Elle doit en outre cesser la promotion de ses services. « Nous sommes estomaqués », a réagi l'un de ses avocats interrogé par le quotidien le « Corriere della Sera » annonçant qu'Uber ferait appel » lit-on plus loin. C’est une grande victoire pour les chauffeurs de taxi italiens qui fait déjà rêver ceux des pays voisins, voire même du monde entier. Alors que Uber attaquait une réglementation « ancré€) dans le passé » l’Etat italien a préféré calmer la colère des chauffeurs qui ont manifesté en début d’année et fait la grève.
Alors que la colère gronde à l’intérieur du groupe comme à l’extérieur, le cas italien risque de faire date comme la démonstration que l’autorisation d’exercer pour Uber ne va pas de soi. Les déclarations du gouvernement italien laisse transparaitre la satisfaction, estimant que l’arrivée de Uber était synonyme d’une évolution trop brusque du secteur du transport : « augmenter la concurrence dans le secteur des services augmente la capacité de croissance, mais cela doit se faire en garantissant une transition douce » a déclaré Pier Carlo Padoan, le minsitre de l’Economie, cité par Les Echos.