Autant dire tout de suite que l’annonce ne va pas réchauffer les liens tendus entre la Chines et le Etats-Unis. Le département de la justice des Etats-Unis vient en effet d’annoncer plusieurs chefs d’inculpation qui visent l’entreprise chinoise Huawei. « Le Département du commerce insiste sur le fait que les procédures contre Huawei sont «totalement séparées» des négociations commerciales avec Pékin que Liu He vient mener. Pour autant, l'affaire illustre la posture des États-Unis à l'égard de la Chine depuis l'installation de Donald Trump à la Maison-Blanche. Plus question d'accorder des circonstances atténuantes à Pékin pour ne pas faire perdre des contrats à des entreprises américaines en Chine » résume Le Figaro .
La double inculpation pour espionnage et fraude a été annoncée lundi 28 janvier. Une décision qui « vient compléter le dossier délicat de Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei, âgée de 46 ans, fille du fondateur du géant chinois des télécommunications. Cette dernière, arrêtée à Vancouver, au Canada, début décembre, est assignée à résidence avec un bracelet électronique, en attendant que la justice canadienne décide si une procédure d'extradition demandée par Washington est fondée. »
Si les éléments du dossier seront rapidement connus, pour Pékin cette décision est interprétée comme une « manipulatio(n) politiqu(e) » et une escalade dans l’opposition entre les deux puissances. Mais à en croire les responsables américains, les faits sont suffisants pour assoir les chefs d’inculpation. « Selon les procureurs fédéraux, Meng Wanzhou, en août 2013, a personnellement menti aux banquiers de Huawei en vue de leur cacher le fait que l'équipementier chinois de télécommunications contrôlait en fait Skycom Tech Co., société établie en Iran. L'objectif de Huawei aurait été de se servir de cette société pour vendre à Téhéran des équipements contenant des technologies américaines interdites à l'exportation vers l'Iran. Huawei et sa filiale américaine sont en outre accusées d'obstruction à la justice. L'entreprise chinoise, qui se dit « déçue », a rejeté ce mardi les chefs d'inculpation, démentant avoir commis tout vol de technologies ou violation de sanctions contre l'Iran » ajoute le quotidien français.
La double inculpation pour espionnage et fraude a été annoncée lundi 28 janvier. Une décision qui « vient compléter le dossier délicat de Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei, âgée de 46 ans, fille du fondateur du géant chinois des télécommunications. Cette dernière, arrêtée à Vancouver, au Canada, début décembre, est assignée à résidence avec un bracelet électronique, en attendant que la justice canadienne décide si une procédure d'extradition demandée par Washington est fondée. »
Si les éléments du dossier seront rapidement connus, pour Pékin cette décision est interprétée comme une « manipulatio(n) politiqu(e) » et une escalade dans l’opposition entre les deux puissances. Mais à en croire les responsables américains, les faits sont suffisants pour assoir les chefs d’inculpation. « Selon les procureurs fédéraux, Meng Wanzhou, en août 2013, a personnellement menti aux banquiers de Huawei en vue de leur cacher le fait que l'équipementier chinois de télécommunications contrôlait en fait Skycom Tech Co., société établie en Iran. L'objectif de Huawei aurait été de se servir de cette société pour vendre à Téhéran des équipements contenant des technologies américaines interdites à l'exportation vers l'Iran. Huawei et sa filiale américaine sont en outre accusées d'obstruction à la justice. L'entreprise chinoise, qui se dit « déçue », a rejeté ce mardi les chefs d'inculpation, démentant avoir commis tout vol de technologies ou violation de sanctions contre l'Iran » ajoute le quotidien français.