PSA et FCA seront-ils victimes du Coronavirus ? Rien n’a été encore annoncé mais certaines données économiques laissent présager une remise en question de la fusion entre les deux groupes automobiles. Peugeot-Citroën et Fiat Chrysler devaient ne faire plus qu’un pour devenir le quatrième groupe du secteur. Mais l’annonce date d’octobre 2019 et devait se faire d’ici l’année prochaine. Et entre temps, la bourrasque économique a sérieusement changé la donne.
« Certes les préparatifs se poursuivent. Les équipes juridiques et les avocats travaillent toujours d’arrache-pied pour obtenir le feu vert des autorités antitrust. Les cabinets d’audit et de conseil et les financiers planchent eux sur la documentation boursière requise, notamment le fameux dossier F-4 exigé par la SEC, le gendarme de la Bourse américain. Mais la pandémie de Covid-19, qui a provoqué la dégringolade des marchés financiers, est en train de plonger l’économie dans la récession et de mettre à l’arrêt des sites de production des deux constructeurs en Europe et de FCA aux Etats-Unis. Et elle remet en cause désormais les termes financiers du mariage » rapport Sud-Ouest.
Protégé par l’anonymat, l’article site une source impliquée dans le montage financier : « Les deux groupes ont besoin de ce mariage au vu des investissements lourds qu’il faut faire dans la voiture électrique mais il faut reconnaître que, compte tenu de la situation économique, pour que la fusion se fasse il faut revoir les termes financiers de départ. »
De fait, les valeurs des sociétés cotées ont été sérieusement bousculées. D’autant que pour la partie française – qui n’était déjà pas favorisée – la perte d’un tiers de la valeur des Fiat-Chrysler l’évolution est pénalisante. Par ailleurs, les accords prévoyaient des versements records de dividendes, ce qui va à l’inverse de ce que les autorités politiques demandent aux grands groupes pour les mois qui vont suivre la crise sanitaire que nous traversons.
« Certes les préparatifs se poursuivent. Les équipes juridiques et les avocats travaillent toujours d’arrache-pied pour obtenir le feu vert des autorités antitrust. Les cabinets d’audit et de conseil et les financiers planchent eux sur la documentation boursière requise, notamment le fameux dossier F-4 exigé par la SEC, le gendarme de la Bourse américain. Mais la pandémie de Covid-19, qui a provoqué la dégringolade des marchés financiers, est en train de plonger l’économie dans la récession et de mettre à l’arrêt des sites de production des deux constructeurs en Europe et de FCA aux Etats-Unis. Et elle remet en cause désormais les termes financiers du mariage » rapport Sud-Ouest.
Protégé par l’anonymat, l’article site une source impliquée dans le montage financier : « Les deux groupes ont besoin de ce mariage au vu des investissements lourds qu’il faut faire dans la voiture électrique mais il faut reconnaître que, compte tenu de la situation économique, pour que la fusion se fasse il faut revoir les termes financiers de départ. »
De fait, les valeurs des sociétés cotées ont été sérieusement bousculées. D’autant que pour la partie française – qui n’était déjà pas favorisée – la perte d’un tiers de la valeur des Fiat-Chrysler l’évolution est pénalisante. Par ailleurs, les accords prévoyaient des versements records de dividendes, ce qui va à l’inverse de ce que les autorités politiques demandent aux grands groupes pour les mois qui vont suivre la crise sanitaire que nous traversons.