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La croissance revue à la baisse à cause de « l’environnement international »




Mercredi 13 Avril 2022


La Banque de France a considérablement revu à la baisse la prévision de croissance pour le premier trimestre de 0,5% à 0,25%. Une réévaluation qui est expliquée sans surprise par « l’environnement international ».



Creative Commons - Pixabay
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La reprise économique prévue pour 2022 est très largement compromise. « La Banque de France a abaissé ce mardi sa prévision de croissance de l'économie française à 0,25% pour le premier trimestre, contre +0,5% précédemment, conséquence des premières répercussions de la guerre en Ukraine, notamment sur l'industrie. "Après avoir retrouvé son niveau d'avant-crise durant le troisième trimestre 2021, plus tôt que la moyenne européenne, le PIB (produit intérieur brut) resterait en croissance", mais de façon "plus modérée, du fait de l'environnement international", estime la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture. Ce ralentissement de l'économie française semble confirmer que la croissance sera sur l'année bien inférieure au 4% prévu initialement par le gouvernement, et le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a d'ailleurs déjà indiqué que le gouvernement réviserait sa prévision prochainement » explique BFMTV.
 
Les conséquences économiques de la guerre ukrainienne sont moins fortes que le Covid il y a deux ans, mais les analystes s’inquiètent de la durée de la crise et donc de conséquences à long terme. « Si l'activité a continué de progresser au premier trimestre, c'est surtout dans le secteur des services, notamment dans l'hôtellerie-restauration, qui se remet progressivement de la fin des restrictions sanitaires liées à l'épidémie. En revanche, dans l'industrie, la situation est plus contrastée. Dès février, la production industrielle française avait pris par surprise les économistes, en reculant de 0,9%, selon les données de l'Insee, et la situation se serait encore aggravée en mars. L'automobile, dont les chaînes d'approvisionnement sont très affectées par le conflit en Ukraine, a vu son activité se replier. Et 89% des entreprises interrogées par la Banque de France affirment désormais faire face à des difficultés d'approvisionnement, soit 10 points de plus qu'en février. Autre conséquence de la guerre en Ukraine, les entreprises de l'agroalimentaire subissent elles aussi des problèmes d'approvisionnement, le pays étant un fournisseur important, notamment d'huile et tourteaux de tournesol. Elles sont désormais 59% à rapporter des difficultés, contre 45% en février (+14 points), souligne la Banque de France », poursuite BFM.

Joseph Martin




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