Après une année 2017 avec une croissance du PIB meilleure que prévue de 2,3%, l’année 2018 s’annonce un peu décevante. Alors que le gouvernement table dans son budget et ses prévisions sur une croissance de 2%, l’Insee estime de son côté que le PIB ne progressera pas de plus de 1,7% quand la Banque de France table sur 1,8%. « Pâtissant notamment du regain des prix du pétrole, le Produit intérieur brut (PIB) tricolore, qui n’avait progressé que de 0,2 % sur les trois premiers mois de l’année, devrait augmenter de 0,3 % au 2ème trimestre puis de 0,4 % aux 3ème et 4ème trimestres, selon l’Insee » rapporte 20 Minutes .
L’année 2018 s’annonce donc moins bonne que 2017 avec 183 000 créations d’emplois contre 340 000 l’an dernier. Une comparaison qui a tout de même ses limites étant donné que l’année 2017 a été une année record pour la zone euros et une croissance inégalée depuis 2007. Une conjoncture au beau fixe alors que depuis, explique un responsable de l’Insee, quelques « nuages sont apparus ». Prix du pétrole et incertitudes politiques sont ainsi mises en avant comme des intempéries. « Malgré tout, l’environnement international devrait rester porteur, grâce notamment à une activité économique « robuste » dans les pays émergents et à une croissance américaine fortement soutenue par la politique budgétaire très expansionniste de l’administration de Donald Trump, nuance l’organisme public.
Le ralentissement se ressentira notamment dans l’investissement des entreprises (+3,1 % contre +4,4 % en 2017) et la production de biens et services (+2 % contre +2,6 % en 2017). En revanche, les exportations devraient rebondir, portées par « des livraisons de grands contrats aéronautiques et navals » » rapporte le quotidien gratuit. Le ministre de l’Economie, Bruno le maire, a quant à lui affirmé que la croissance n’était pas un sujet d’inquiétude pour son administration.
L’année 2018 s’annonce donc moins bonne que 2017 avec 183 000 créations d’emplois contre 340 000 l’an dernier. Une comparaison qui a tout de même ses limites étant donné que l’année 2017 a été une année record pour la zone euros et une croissance inégalée depuis 2007. Une conjoncture au beau fixe alors que depuis, explique un responsable de l’Insee, quelques « nuages sont apparus ». Prix du pétrole et incertitudes politiques sont ainsi mises en avant comme des intempéries. « Malgré tout, l’environnement international devrait rester porteur, grâce notamment à une activité économique « robuste » dans les pays émergents et à une croissance américaine fortement soutenue par la politique budgétaire très expansionniste de l’administration de Donald Trump, nuance l’organisme public.
Le ralentissement se ressentira notamment dans l’investissement des entreprises (+3,1 % contre +4,4 % en 2017) et la production de biens et services (+2 % contre +2,6 % en 2017). En revanche, les exportations devraient rebondir, portées par « des livraisons de grands contrats aéronautiques et navals » » rapporte le quotidien gratuit. Le ministre de l’Economie, Bruno le maire, a quant à lui affirmé que la croissance n’était pas un sujet d’inquiétude pour son administration.