Quoi de plus naturel au XXIe siècle que de prendre l’avion ? À l’occasion d’un voyage d’affaires, d’un séjour touristique ou même d’un simple mouvement pendulaire hebdomadaire, le transport aérien est devenu courant dans toute une variété d’usages. En Europe, il est aussi devenu accessible grâce à l’arrivée de compagnies aériennes à bas prix au tournant des années 2000. Le marché du transport aérien jouit encore d’une certaine jeunesse comme en témoigne la bataille stratégique que se livrent les compagnies historiques telles que Air France ou Lufthansa, les low-cost à l’instar de Ryanair, et les stars montantes du golfe persique. En dépit de son dynamisme, le transport aérien pourrait être tôt ou tard confronté aux considérations sociales et environnementales qui marquent l’époque contemporaine.
C’est que l’avion n’est pas un mode de transport des plus verts. Il compte à lui seul pour 12 % des émissions de gaz à effet de serres rejetées par les moyens de transport. Cela représente près de 3 % des émissions totales. Ce chiffre est à rapprocher d’une caractéristique fondamentale de l'avion civil moderne, à savoir sa faible intensité en passager. Un avion génère en effet beaucoup de gaz à effet de serre au regard de nombre de passagers qu’il transporte. Il s’agit là d’un argument à charge contre le transport aérien dans un contexte où le réchauffement climatique tend à s’imposer comme une préoccupation mondiale.
Les machines sont pourtant de plus en plus efficientes et leur consommation par passager diminue considérablement grâce au progrès technique. L’Association Internationale des Transporteurs Aériens (IATA) avance ainsi que les volumes de carburants utilisés et de gaz à effets de serre émis par passager ont diminué de 70 % depuis 1970. Un constat encourageant certes, mais insuffisant pour compenser l’accroissement 3,5 % des émissions de gaz à effet constaté en 2010 par la IATA consécutivement à augmentation du trafic aérien.
À l’heure actuelle, aucune exigence environnementale ne menace réellement le marché de l’aviation civile. Sa popularité et son utilité croissantes continuent d’alimenter son dynamisme. À termes et compte tenu de la volonté grandissante des gouvernements nationaux de réguler l’impact des transports sur l’environnement, il semble néanmoins certain que les acteurs de la filière aérienne civile qui feront les premiers leur révolution verte s’empareront par là même d’un avantage stratégique durable. Il suffit pour s’en convaincre de se remémorer l’annonce de l’application de la taxe carbone européenne sur le secteur aérien au cours du premier semestre de l’année 2012.
C’est que l’avion n’est pas un mode de transport des plus verts. Il compte à lui seul pour 12 % des émissions de gaz à effet de serres rejetées par les moyens de transport. Cela représente près de 3 % des émissions totales. Ce chiffre est à rapprocher d’une caractéristique fondamentale de l'avion civil moderne, à savoir sa faible intensité en passager. Un avion génère en effet beaucoup de gaz à effet de serre au regard de nombre de passagers qu’il transporte. Il s’agit là d’un argument à charge contre le transport aérien dans un contexte où le réchauffement climatique tend à s’imposer comme une préoccupation mondiale.
Les machines sont pourtant de plus en plus efficientes et leur consommation par passager diminue considérablement grâce au progrès technique. L’Association Internationale des Transporteurs Aériens (IATA) avance ainsi que les volumes de carburants utilisés et de gaz à effets de serre émis par passager ont diminué de 70 % depuis 1970. Un constat encourageant certes, mais insuffisant pour compenser l’accroissement 3,5 % des émissions de gaz à effet constaté en 2010 par la IATA consécutivement à augmentation du trafic aérien.
À l’heure actuelle, aucune exigence environnementale ne menace réellement le marché de l’aviation civile. Sa popularité et son utilité croissantes continuent d’alimenter son dynamisme. À termes et compte tenu de la volonté grandissante des gouvernements nationaux de réguler l’impact des transports sur l’environnement, il semble néanmoins certain que les acteurs de la filière aérienne civile qui feront les premiers leur révolution verte s’empareront par là même d’un avantage stratégique durable. Il suffit pour s’en convaincre de se remémorer l’annonce de l’application de la taxe carbone européenne sur le secteur aérien au cours du premier semestre de l’année 2012.