Le capitalisme chinois a des règles que le capitalisme occidental ignore. Pour s’en convaincre il suffit de se pencher sur le feuilleton Alibaba. Car s’il n’est pas rare qu’un État engage un bras de fer avec un mastodonte économique, en l’espèce l’équilibre des forces n’a jamais fait aucun doute. « Alibaba n’avait pas publié de résultats en baisse depuis cinq ans. Mais l’année 2021 a été particulièrement noire pour le géant chinois du commerce en ligne, frappé par une série de sanctions et de rappels à l’ordre. Après deux trimestres satisfaisants, la croissance chinoise s’est aussi fortement essoufflée à partir de l’été, pesant sur le chiffre d’affaires du numéro un de la vente. Le groupe a annoncé dans un communiqué que ses profits avaient fondu de 81 % pour les trois mois de juillet à septembre, à 5,37 milliards de yuans (741,5 millions d’euros), contre 28,77 milliards à la même période en 2020. En réaction, son cours a chuté de 11,13 %, jeudi 18 novembre à Wall Street » nous explique Le Monde .
Car si la compagnie se contente de communiquer ses résultats chiffrés sur l’année, l’amende de 2,3 milliards d’euros infligée pour abus de position dominante par l’Etat n’est mentionnée nulle part. Les problèmes ont commencé quand l’Amazon chinois s’est vu empêcher de coter en bourse sa filiale dédiée aux paiements Ant. La ligne jaune tracée par le pouvoir a servi d’exemple et de démonstration pour les PDG chinois. S’ils peuvent s’enrichir et mener leurs projets d’entreprises, leur dépendance au pouvoir est désormais indéniable. Le patron d’Alibaba, Jack Ma en a fait les frai. Le patron chinois au style le plus occidental et devenu l’homme le plus riche de Chine a considérablement changé de style depuis cet épisode. Lui qui avait critiqué la décision de l’État n’a effectué aucune apparition publique pendant trois mois. A sa réapparition, le ton était nettement plus conciliant.
Car si la compagnie se contente de communiquer ses résultats chiffrés sur l’année, l’amende de 2,3 milliards d’euros infligée pour abus de position dominante par l’Etat n’est mentionnée nulle part. Les problèmes ont commencé quand l’Amazon chinois s’est vu empêcher de coter en bourse sa filiale dédiée aux paiements Ant. La ligne jaune tracée par le pouvoir a servi d’exemple et de démonstration pour les PDG chinois. S’ils peuvent s’enrichir et mener leurs projets d’entreprises, leur dépendance au pouvoir est désormais indéniable. Le patron d’Alibaba, Jack Ma en a fait les frai. Le patron chinois au style le plus occidental et devenu l’homme le plus riche de Chine a considérablement changé de style depuis cet épisode. Lui qui avait critiqué la décision de l’État n’a effectué aucune apparition publique pendant trois mois. A sa réapparition, le ton était nettement plus conciliant.