Nouvelle phase pour le nombre de défaillances : baisse plus marquée
Entre décembre et novembre, la baisse des défaillances s’accentue : le nombre mensuel de défaillances diminue en effet de plus de 13% (4 950 en décembre contre 5 710 en novembre), après un recul de 8% en octobre. Le recul est de 6% par rapport à décembre 2008.
Sur douze mois glissants à fin décembre 2009, le nombre global des défaillances (66 119) reste plus élevé qu’en 2008 (56 031), mais la hausse s’atténue fortement (+18% par rapport aux défaillances sur 12 mois à fin décembre 2008). Au plus fort de la crise, en mars 2009, cette hausse a été supérieure à 40%.
Sur douze mois glissants à fin décembre 2009, le nombre global des défaillances (66 119) reste plus élevé qu’en 2008 (56 031), mais la hausse s’atténue fortement (+18% par rapport aux défaillances sur 12 mois à fin décembre 2008). Au plus fort de la crise, en mars 2009, cette hausse a été supérieure à 40%.
Nette baisse du coût des faillites pour les fournisseurs, mais ceux-ci continuent de payer un lourd tribu à la crise
Entre décembre et novembre, le coût cumulé de ces faillites pour les fournisseurs (somme des encours fournisseurs des entreprises qui ont fait défaut) s’améliore très nettement. Il atteint 256M€ en décembre, soit 39% de moins qu’en novembre 2009 (419M€) et plus de deux fois moins qu’en décembre 2008 (587M€).
Sur douze mois glissants à fin décembre 2009, ce coût cumulé atteint 4 887 M€, soit près d’un milliard d’euros de moins qu’au plus fort de la crise, entre septembre 2008 et août 2009, mais toujours 1,5 milliard de plus qu’à fin janvier 2008. Le bilan reste donc très lourd puisqu’entre septembre 2008 et août 2009, l’encours fournisseurs a progressé 3,5 fois plus vite que les défaillances elles-mêmes (respectivement 82% contre 24%).
En décembre 2009, une entreprise défaillante qui ne paie pas une créance de 100 € laisse 62 € à la charge des entreprises, ses fournisseurs, et 38 € à celle des banques. Ce déséquilibre se résorbe quelque peu puisque qu’au cours des sept derniers mois 2009, la répartition entreprises créditrices/banques était de 65/35. Mais ce déséquilibre reste très significatif si on le compare à celui de la moyenne des entreprises en bonne santé. Pour celles-ci, sur 100€ de crédits à ses clients/fournisseurs, 59€ viennent des banques et 41€ des entreprises fournisseurs.
« C’est un enseignement majeur de notre observatoire des entreprises : le crédit interentreprises ne s’est pas arrêté pendant la crise » souligne Jérôme Cazes, Directeur général de Coface. « Les entreprises ont largement continué à se faire confiance et à se prêter, le crédit fournisseur s’est même substitué à hauteur de 60% aux fonds propres manquants aux entreprises en défaut ».
Sur douze mois glissants à fin décembre 2009, ce coût cumulé atteint 4 887 M€, soit près d’un milliard d’euros de moins qu’au plus fort de la crise, entre septembre 2008 et août 2009, mais toujours 1,5 milliard de plus qu’à fin janvier 2008. Le bilan reste donc très lourd puisqu’entre septembre 2008 et août 2009, l’encours fournisseurs a progressé 3,5 fois plus vite que les défaillances elles-mêmes (respectivement 82% contre 24%).
En décembre 2009, une entreprise défaillante qui ne paie pas une créance de 100 € laisse 62 € à la charge des entreprises, ses fournisseurs, et 38 € à celle des banques. Ce déséquilibre se résorbe quelque peu puisque qu’au cours des sept derniers mois 2009, la répartition entreprises créditrices/banques était de 65/35. Mais ce déséquilibre reste très significatif si on le compare à celui de la moyenne des entreprises en bonne santé. Pour celles-ci, sur 100€ de crédits à ses clients/fournisseurs, 59€ viennent des banques et 41€ des entreprises fournisseurs.
« C’est un enseignement majeur de notre observatoire des entreprises : le crédit interentreprises ne s’est pas arrêté pendant la crise » souligne Jérôme Cazes, Directeur général de Coface. « Les entreprises ont largement continué à se faire confiance et à se prêter, le crédit fournisseur s’est même substitué à hauteur de 60% aux fonds propres manquants aux entreprises en défaut ».