C’est le visage d’une SNCF en reconquête que le patron du groupe ferroviaire a voulu montrer. Dans une interview au « Monde » Jean-Pierre Farandou a d’abord voulu souligner la résilience de l’entreprise au lendemain d’une année 2020 compliquée. « Elle a tenu. Elle a résisté à une crise sans précédent, d’abord sociale, jusqu’à mi-février, puis sanitaire. On voit bien qu’il y a deux parties très différentes dans l’année écoulée. Je rappelle qu’au premier semestre 2020, le groupe a affiché une perte de 2,5 milliards d’euros. Cela veut dire qu’au second, la SNCF a perdu « seulement » 500 millions supplémentaires. Nous avons su réagir en montant en urgence des plans d’économies et de maîtrise de nos coûts, qui ont eu un impact favorable sur la trésorerie de 2,5 milliards d’euros à fin 2020. Et, en même temps, nous nous sommes préparés pour arriver lancés, au service d’une politique de reconquête et de volume, quand la crise sera terminée » a-t-il déclaré
Les grandes lignes ont le plus souffert tandis que le fret a progressé. On se souvient notamment du rôle de Geodis, la filiale fret qui était chargée de l’importation des masques au plus fort de la crise. Mais pour illustrer la résilience, le PDG de la SNCF assure que l’Etat ne devra pas rallonger le soutien prévu en 2018. « La SNCF est capable d’être au rendez-vous de la trajectoire économique définie par la réforme de 2018, qui prévoit en particulier un flux de trésorerie à l’équilibre pour le groupe en 2022 [il était de − 2,8 milliards d’euros en 2020]. A condition, premièrement, que la crise sanitaire s’arrête à l’automne et, deuxièmement, que l’un des grands moteurs économiques du groupe, le TGV, reparte vite et fort. Pour ce dernier point, il y a deux leviers que nous allons actionner. Le premier consiste à s’inspirer pour les TGV InOui de certaines innovations des TGV low cost Ouigo, par exemple la rotation très rapide du parc. L’objectif est de se donner à nouveau des marges suffisantes pour retrouver l’équilibre économique du TGV. »
Lire en intégralité l’interview publiée par Le Monde
Les grandes lignes ont le plus souffert tandis que le fret a progressé. On se souvient notamment du rôle de Geodis, la filiale fret qui était chargée de l’importation des masques au plus fort de la crise. Mais pour illustrer la résilience, le PDG de la SNCF assure que l’Etat ne devra pas rallonger le soutien prévu en 2018. « La SNCF est capable d’être au rendez-vous de la trajectoire économique définie par la réforme de 2018, qui prévoit en particulier un flux de trésorerie à l’équilibre pour le groupe en 2022 [il était de − 2,8 milliards d’euros en 2020]. A condition, premièrement, que la crise sanitaire s’arrête à l’automne et, deuxièmement, que l’un des grands moteurs économiques du groupe, le TGV, reparte vite et fort. Pour ce dernier point, il y a deux leviers que nous allons actionner. Le premier consiste à s’inspirer pour les TGV InOui de certaines innovations des TGV low cost Ouigo, par exemple la rotation très rapide du parc. L’objectif est de se donner à nouveau des marges suffisantes pour retrouver l’équilibre économique du TGV. »
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