Les risques liés à la réglementation métier: première préoccupation des dirigeants mondiaux
Les résultats de l’étude révèlent que l’incertitude liée aux règlementations, plus nombreuses et complexes suite à la crise, est identifiée comme risque majeur auquel doivent faire face les entreprises internationales. Le risque réglementaire regagne ainsi en 2010 une première place déjà détenue en 2008 et perdue en 2009 au profit des inquiétudes liées à l’accès au crédit. Ces dernières demeurent importantes et sont classées cette année en 2ème position. Le 3ème risque identifié par les personnes interrogées est lié à la crainte d’une reprise plus lente que prévue, voire à une éventuelle seconde phase de récession économique.
Les risques liés à la gestion des talents et aux marchés émergents gagnent du terrain
La concurrence désormais mondiale, pour les talents ainsi que les effets de la retraite de la génération issue du baby-boom risquent de poser de sérieux problèmes aux entreprises dans de nombreux secteurs. Plus généralement, le Business RISK report confirme la préoccupation croissante des entreprises autour des problématiques liées aux ressources humaines (fidélisation, gestion des restructurations, effets de la mondialisation.) En 2010, le capital humain prend une importance considérable et figure en 4ème position du TOP 10 des risques alors qu’il était classé 7ème en 2009.
La montée en puissance des économies émergentes constitue, selon les décideurs, un risque majeur. Celui-ci progresse en 2010 (12ème position en 2009, 5ème en 2010. « Avec la perspective de voir les pays émergents dominer la croissance mondiale, le succès sur ces marchés mais aussi l’anticipation des stratégies propres aux « majors » sur ces territoires, devient stratégique pour les dirigeants, avec les risques qui y sont liés » explique Dominique Pageaud, Associé Ernst & Young, responsable de l’étude en France
La RSE fait son entrée dans le TOP 10 des risques majeurs pour les entreprises
La Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE) n’a cessé de gagner en importance aux yeux des décideurs depuis une décennie, au point de figurer cette année en 9eme position du classement des risques. « Dans le contexte de crise, les problématiques de gestion de l’image se sont aiguisées et les entreprises, observées de près par l’opinion publique, sont d’autant plus attentives aux risques sociaux et environnementaux qu’elles sont conscientes que garder (ou regagner) la confiance du public est désormais vital » précise Dominique Pageaud
Analyse par secteur :
Les risques identifiés comme prioritaires par les décideurs internationaux prennent des formes et des degrés divers en fonction du secteur d’activité. Ainsi, assez logiquement les entreprises pour lesquelles, la réglementation est structurante dans le modèle économique et la création de valeur, notamment la gestion d’actifs, la banque et l’assurance doivent faire face à une vigilance accrue des pouvoirs publics vis-à-vis de leurs activités et à un cadre réglementaire renforcé suite à la crise. Ce même risque réglementaire peut aussi dans certains secteurs (pétrolier, immobilier et minier….), prendre davantage la forme d’une taxation supplémentaire destinée à l’effort de financement d’une dette publique importante. De leur côté, les organisations du secteur public doivent veiller à s’adapter à des décisions politiques innovantes, sous la pression liée à la crise, et gérer le risque de défaillance.
Méthodologie :
Pour cette étude, Ernst & Young a demandé à un panel de plus de 70 cadres dirigeants et analystes de 14 secteurs industriels, d’identifier et classer les 10 risques les plus importants pour les entreprises en 2010 ainsi que ceux qu’ils estiment susceptibles d’émerger dans les années à venir. Les 14 secteurs représentés sont : Gestion d’Actifs, Automobile, Banques, Sciences de la Vie, Media, Mines & Métaux, Grande Distribution, Secteur Public, Assurance, Pétrole & Gaz, Immobilier, Technologies, Télécommunications et Utilities.
Source: Ernst & Young
Découvrir cette étude en ligne
Les résultats de l’étude révèlent que l’incertitude liée aux règlementations, plus nombreuses et complexes suite à la crise, est identifiée comme risque majeur auquel doivent faire face les entreprises internationales. Le risque réglementaire regagne ainsi en 2010 une première place déjà détenue en 2008 et perdue en 2009 au profit des inquiétudes liées à l’accès au crédit. Ces dernières demeurent importantes et sont classées cette année en 2ème position. Le 3ème risque identifié par les personnes interrogées est lié à la crainte d’une reprise plus lente que prévue, voire à une éventuelle seconde phase de récession économique.
Les risques liés à la gestion des talents et aux marchés émergents gagnent du terrain
La concurrence désormais mondiale, pour les talents ainsi que les effets de la retraite de la génération issue du baby-boom risquent de poser de sérieux problèmes aux entreprises dans de nombreux secteurs. Plus généralement, le Business RISK report confirme la préoccupation croissante des entreprises autour des problématiques liées aux ressources humaines (fidélisation, gestion des restructurations, effets de la mondialisation.) En 2010, le capital humain prend une importance considérable et figure en 4ème position du TOP 10 des risques alors qu’il était classé 7ème en 2009.
La montée en puissance des économies émergentes constitue, selon les décideurs, un risque majeur. Celui-ci progresse en 2010 (12ème position en 2009, 5ème en 2010. « Avec la perspective de voir les pays émergents dominer la croissance mondiale, le succès sur ces marchés mais aussi l’anticipation des stratégies propres aux « majors » sur ces territoires, devient stratégique pour les dirigeants, avec les risques qui y sont liés » explique Dominique Pageaud, Associé Ernst & Young, responsable de l’étude en France
La RSE fait son entrée dans le TOP 10 des risques majeurs pour les entreprises
La Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE) n’a cessé de gagner en importance aux yeux des décideurs depuis une décennie, au point de figurer cette année en 9eme position du classement des risques. « Dans le contexte de crise, les problématiques de gestion de l’image se sont aiguisées et les entreprises, observées de près par l’opinion publique, sont d’autant plus attentives aux risques sociaux et environnementaux qu’elles sont conscientes que garder (ou regagner) la confiance du public est désormais vital » précise Dominique Pageaud
Analyse par secteur :
Les risques identifiés comme prioritaires par les décideurs internationaux prennent des formes et des degrés divers en fonction du secteur d’activité. Ainsi, assez logiquement les entreprises pour lesquelles, la réglementation est structurante dans le modèle économique et la création de valeur, notamment la gestion d’actifs, la banque et l’assurance doivent faire face à une vigilance accrue des pouvoirs publics vis-à-vis de leurs activités et à un cadre réglementaire renforcé suite à la crise. Ce même risque réglementaire peut aussi dans certains secteurs (pétrolier, immobilier et minier….), prendre davantage la forme d’une taxation supplémentaire destinée à l’effort de financement d’une dette publique importante. De leur côté, les organisations du secteur public doivent veiller à s’adapter à des décisions politiques innovantes, sous la pression liée à la crise, et gérer le risque de défaillance.
Méthodologie :
Pour cette étude, Ernst & Young a demandé à un panel de plus de 70 cadres dirigeants et analystes de 14 secteurs industriels, d’identifier et classer les 10 risques les plus importants pour les entreprises en 2010 ainsi que ceux qu’ils estiment susceptibles d’émerger dans les années à venir. Les 14 secteurs représentés sont : Gestion d’Actifs, Automobile, Banques, Sciences de la Vie, Media, Mines & Métaux, Grande Distribution, Secteur Public, Assurance, Pétrole & Gaz, Immobilier, Technologies, Télécommunications et Utilities.
Source: Ernst & Young
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