Après le Covid, la crise économique ? « Depuis plusieurs jours, les yeux de la planète finance sont tournés vers la Chine, et plus précisément vers Evergrande. Marchés et investisseurs s’interrogent : quel sort réserve Pékin au deuxième promoteur immobilier chinois ? Les autorités vont-elles se porter au secours du groupe ou le laisser faire faillite ? Cette dernière hypothèse alimente le spectre d’une crise financière à l’image de celle de 2008 et secoue les indices boursiers » interroge avec justesse Le Monde.
En réalité cela fait des mois que l’échéance approche sans que l’on sache ce que va décider de faire le pouvoir local. Car depuis l’an dernier le géant de l’immobilier qui a basé son modèle sur une projection des cours de l’immobilier est en crise. Avec une dette de 260 milliards d’euros, soit l’équivalent de 2% du PIB du pays, sans aide de l’Etat la dégringolade aura des conséquences planétaires. « Si l’immobilier a fait du surendettement son modèle économique, de nombreux secteurs, en Chine, sont dans le rouge : fin 2020, la dette des entreprises chinoises représentait 160 % du PIB du pays, contre 80 % environ pour celle des sociétés américaines. La Chine se trouve-t-elle face à un « moment Lehman Brothers », du nom de la banque d’investissement qui a fait chuter Wall Street en 2007 ? » interroge Le Monde.
La question est légitime au regard des chiffres évoqués et de la crise en vue que traverse l’immobilier chinois. Mais la bulle immobilière n’a pas éclaté et les créances du groupe sont réparties sur plusieurs banques. Mais alors que Pékin pourrait régler le problème et limiter les risques, l’inquiétude sur les performances économiques du pays est légitime. « L’immobilier en Chine représente 15 % du PIB, et même 25 % à 30 % en intégrant les industries en amont, comme la production de ciment, d’acier, d’aluminium, ou en aval, comme l’ameublement. Dans le passé, les autorités chinoises ont plusieurs fois utilisé ce secteur pour relancer l’économie, que ce soit après la crise de 2008 ou en 2015, à la suite d’un krach boursier en Chine. Comment ? En ouvrant les vannes du crédit » analyse le quotidien français. Avec un moteur de croissance en panne, la Chine a des raisons de se préoccuper.
En réalité cela fait des mois que l’échéance approche sans que l’on sache ce que va décider de faire le pouvoir local. Car depuis l’an dernier le géant de l’immobilier qui a basé son modèle sur une projection des cours de l’immobilier est en crise. Avec une dette de 260 milliards d’euros, soit l’équivalent de 2% du PIB du pays, sans aide de l’Etat la dégringolade aura des conséquences planétaires. « Si l’immobilier a fait du surendettement son modèle économique, de nombreux secteurs, en Chine, sont dans le rouge : fin 2020, la dette des entreprises chinoises représentait 160 % du PIB du pays, contre 80 % environ pour celle des sociétés américaines. La Chine se trouve-t-elle face à un « moment Lehman Brothers », du nom de la banque d’investissement qui a fait chuter Wall Street en 2007 ? » interroge Le Monde.
La question est légitime au regard des chiffres évoqués et de la crise en vue que traverse l’immobilier chinois. Mais la bulle immobilière n’a pas éclaté et les créances du groupe sont réparties sur plusieurs banques. Mais alors que Pékin pourrait régler le problème et limiter les risques, l’inquiétude sur les performances économiques du pays est légitime. « L’immobilier en Chine représente 15 % du PIB, et même 25 % à 30 % en intégrant les industries en amont, comme la production de ciment, d’acier, d’aluminium, ou en aval, comme l’ameublement. Dans le passé, les autorités chinoises ont plusieurs fois utilisé ce secteur pour relancer l’économie, que ce soit après la crise de 2008 ou en 2015, à la suite d’un krach boursier en Chine. Comment ? En ouvrant les vannes du crédit » analyse le quotidien français. Avec un moteur de croissance en panne, la Chine a des raisons de se préoccuper.