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La Banque centrale suisse vole au secours du Credit Suisse




Jeudi 16 Mars 2023


Crédit Suisse était en chute libre depuis que son actionnaire saoudien a déclaré ne pas vouloir investir plus. L’établissement bancaire s’est empressé de demander à sa Banque centrale et aux autorités de régulation de la soutenir publiquement pour éteindre l’incendie.



Creative Commons - Pixabay
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La Banque centrale suisse assure que Crédit Suisse n’est pas en danger et qu’en cas de problème elle la soutiendra. Voilà l’annonce que l’établissement privé attendait pour mettre un terme au dévissage historique de son cours suite à la sortie d’un de ses principaux actionnaires. 
 
« C'est le premier actionnaire de Credit Suisse, la Saudi National Bank qui a mis le feu aux poudres. Le président de la banque saoudienne qui a volé au secours de l'établissement helvétique en novembre, a déclaré à l'agence Bloomberg qu'il ne comptait «absolument pas» investir davantage. La principale raison est liée à des questions «réglementaires», a-t-il précisé. «Nous détenons actuellement 9,8 % de la banque. Si nous dépassons 10 %, une série de nouvelles règles entrent en vigueur et nous ne sommes pas enclins à entrer dans un nouveau régime réglementaire», a ainsi expliqué Ammar al-Khudairy. Sûrement conscient de l'incendie qu'il avait provoqué, ce dernier a ensuite indiqué à l'agence Reuters être «très content» du programme de restructuration de Credit Suisse, estimant qu'il s'agit d'une banque «très solide» », explique Le Figaro.
 
Credit Suisse n’avait donc pas besoin d’un plan de soutien ou de capitaux mais d’une déclaration forte pour rassurer les investisseurs, voyant son cours en bourse chuter de 30% en une journée. D’autant que la deuxième banque helvétique a entrainé avec elle les banques européennes, transformant la séance boursière en naufrage d’un secteur. « Mais, face à une situation devenue ingérable et une pression insoutenable, Credit Suisse a finalement appelé la banque centrale à l'aide, en lui demandant de lui apporter un soutien public, selon le Financial Times. Elle aurait effectué la même démarche auprès de l'autorité des marchés financiers (Finma), ajoute Reuters. En guise de réponse dans la soirée, les deux institutions ont affirmé que la banque satisfaisait aux exigences en matière de capital et de liquidités et qu'elle pourrait accéder à ces dernières «en cas de besoin». Credit Suisse a fait savoir dans un communiqué dans la nuit de mercredi à jeudi qu'elle allait emprunter jusqu'à 50 milliards de francs suisses (50,6 milliards d'euros) à la banque centrale helvétique pour «renforcer» le groupe » poursuit le quotidien français.
 
Lire ici en intégralité l’article du « Figaro »

Joseph Martin




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