Inutile de guetter la nouvelle venue de chez Peugeot sur les routes françaises, et même européennes. C’est une exclusivité chinoise que vient de lancer le groupe PSA avec la 4008. Un lancement qui en dit long sur la stratégie du constructeur de voitures.
Mercredi 7 septembre, PSA profite de l’inauguration de sa cinquième usine en Chine pour présenter le véhicule à la presse locale et internationale. « C’est la star du jour. Dévoilée à grand renfort d’écrans géants, devant un parterre de 300 journalistes, les dirigeants locaux du parti et l’ambassadeur de France, voici la 4008, la voiture qui va relancer PSA en Chine. La présentation de ce 4 × 4 urbain, un SUV réservé au marché chinois, est, mercredi 7 septembre, le clou de l’inauguration de la cinquième usine du groupe français en Chine, à Chengdu, dans le Sichuan, par Carlos Tavares, président du directoire de PSA » raconte le journal Le Monde.
Mercredi 7 septembre, PSA profite de l’inauguration de sa cinquième usine en Chine pour présenter le véhicule à la presse locale et internationale. « C’est la star du jour. Dévoilée à grand renfort d’écrans géants, devant un parterre de 300 journalistes, les dirigeants locaux du parti et l’ambassadeur de France, voici la 4008, la voiture qui va relancer PSA en Chine. La présentation de ce 4 × 4 urbain, un SUV réservé au marché chinois, est, mercredi 7 septembre, le clou de l’inauguration de la cinquième usine du groupe français en Chine, à Chengdu, dans le Sichuan, par Carlos Tavares, président du directoire de PSA » raconte le journal Le Monde.
Haro sur la Chine malgré un début d’année décevant
« Le nouvel outil industriel tombe à point : les derniers résultats des ventes en Chine, au premier semestre 2016, ont jeté un froid au sein du groupe français, avec une baisse de presque 19 %, par rapport au premier semestre 2015. Cela fait désordre dans un marché qui est en train de repartir à la hausse (+ 17 %). « 2016 n’est pas une bonne année en Chine », résume sobrement M. Tavares » précise le quotidien français.
Malgré une pénétration compliquée sur le marché le plus prometteur du monde, le groupe ne se décourage pas. Le cap est maintenu, comme pour rattrapé un rendez-vous manqué avec l’histoire : « Il est vrai que l’histoire de Peugeot et Citroën en Chine peut se résumer à une suite de hauts et de bas, d’intuitions fulgurantes suivies de déceptions, de performances laissant place aux difficultés. La saga chinoise commence pourtant tôt, en 1985, à Canton, où la marque au lion s’allie avec la municipalité pour implanter une usine. Mais le gouvernement central ne suit pas et le projet capote, un échec acté par la revente de la société mixte en 1997 » raconte Le Monde. Une anecdote qui n’en est pas une car à l’époque Peugeot faisait jeu égal avec Volkswagen : « Un vrai gâchis que ce faux pas initial. Aujourd’hui, le groupe allemand est numéro un en Chine avec 3,6 millions de véhicules vendus, quand PSA en écoule cinq fois moins. »
Malgré une pénétration compliquée sur le marché le plus prometteur du monde, le groupe ne se décourage pas. Le cap est maintenu, comme pour rattrapé un rendez-vous manqué avec l’histoire : « Il est vrai que l’histoire de Peugeot et Citroën en Chine peut se résumer à une suite de hauts et de bas, d’intuitions fulgurantes suivies de déceptions, de performances laissant place aux difficultés. La saga chinoise commence pourtant tôt, en 1985, à Canton, où la marque au lion s’allie avec la municipalité pour implanter une usine. Mais le gouvernement central ne suit pas et le projet capote, un échec acté par la revente de la société mixte en 1997 » raconte Le Monde. Une anecdote qui n’en est pas une car à l’époque Peugeot faisait jeu égal avec Volkswagen : « Un vrai gâchis que ce faux pas initial. Aujourd’hui, le groupe allemand est numéro un en Chine avec 3,6 millions de véhicules vendus, quand PSA en écoule cinq fois moins. »