La nouvelle a fait le tour des journaux et sites d’informations : un patron sur cinq serait un psychopathe. L’effet d’annonce est tout à fait réussi et les reprises sont très nombreuses. Le Monde, qui avait dans un premier temps repris comme beaucoup les résultats de l’étude qui avançait ce chiffre, est finalement revenu sur cette information pas très fiable.
Dans un premier temps l’article montre qu’en 2011 une étude sur le même sujet avait été réalisée en 2011par le psychiatre américain Babiak et avait donné des résultats très différents. « M. Babiak concluait, après avoir fait passer des tests à 203 cadres dirigeants, que 4 % d’entre eux présentaient des traits caractéristiques d’une structure mentale psychopathe, contre 1 % dans la population générale. Si les auteurs mettaient eux-mêmes en garde contre les limites inhérentes à un échantillonnage réduit, l’étude avait déjà passionné les médias, avec des titres du genre « un patron sur 25 serait psychopathe ». »
Dans un premier temps l’article montre qu’en 2011 une étude sur le même sujet avait été réalisée en 2011par le psychiatre américain Babiak et avait donné des résultats très différents. « M. Babiak concluait, après avoir fait passer des tests à 203 cadres dirigeants, que 4 % d’entre eux présentaient des traits caractéristiques d’une structure mentale psychopathe, contre 1 % dans la population générale. Si les auteurs mettaient eux-mêmes en garde contre les limites inhérentes à un échantillonnage réduit, l’étude avait déjà passionné les médias, avec des titres du genre « un patron sur 25 serait psychopathe ». »
Une méthode discutée sur des concepts pas clairs
« Comment les chercheurs ont-ils travaillé ? Ils ont en fait synthétisé d’autres travaux, notamment ceux de M. Babiak. Ils n’ont donc pas mené eux-mêmes d’expérimentation. En réalité, ils discutent justement les chiffres avancés par d’autres, notant que, selon le test psychiatrique employé, la différence peut être très importante (de 3 % à 20 %) » nous explique l’article.
Par ailleurs, si le mot psychopathe est très utilisé, le concept est en fait assez complexe et même discuté entre les chercheurs et spécialistes. « Les auteurs évoquent donc une psychopathie qui n’est pas celle à laquelle on pense de prime abord, et en distinguent deux sous-types, l’un caractérisé par l’absence d’angoisse, l’immoralité et l’égocentrisme, l’autre qui se traduit par de hauts niveaux d’agressivité, d’angoisse ou de peur » continue le journal.
Lire en intégralité le décryptage du journal Le Monde
Par ailleurs, si le mot psychopathe est très utilisé, le concept est en fait assez complexe et même discuté entre les chercheurs et spécialistes. « Les auteurs évoquent donc une psychopathie qui n’est pas celle à laquelle on pense de prime abord, et en distinguent deux sous-types, l’un caractérisé par l’absence d’angoisse, l’immoralité et l’égocentrisme, l’autre qui se traduit par de hauts niveaux d’agressivité, d’angoisse ou de peur » continue le journal.
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