L’assurance-crédit : comment ça marche
L’assurance-crédit est un domaine particulier de l’assurance qui vise à garantir les entreprises ou les banques des défauts de paiement. Cela peut résulter d’une situation de créance non honorée à cause d’une situation d’insolvabilité ou de contraintes extérieures, comme des troubles politiques dans un pays étranger. Dans ce dernier cas, on parle par exemple d’assurance export. L’assurance-crédit est donc un contrat où la société assurant le risque s’engage à indemniser une partie des créances impayées d’une entreprise (en principe de 80 à 90 %). Largement pratiqué à l’étranger, notamment proposé aux entreprises françaises par le biais de la Coface, le contrat assurance-risque est en croissance. Cette tendance accompagne un nombre toujours important de défaillances d’entreprises en période de crise. Il s’agit ainsi d’anticiper le risque d’impayé qui s’inscrit de manière plus large dans l’évolution de la tendance économique. C’est donc un gage de sécurité qui représente une rentabilité sur la durée.
Par ailleurs, les créances clients d’une entreprise s’élèvent en moyenne à 35 % de l’actif du bilan. Ce qui influe directement sur le capital disponible, et donc sur les marges. Ainsi, c’est près de 25 % des dépôts de bilan qui surviennent suite à la défaillance financière d’un client.
Par ailleurs, les créances clients d’une entreprise s’élèvent en moyenne à 35 % de l’actif du bilan. Ce qui influe directement sur le capital disponible, et donc sur les marges. Ainsi, c’est près de 25 % des dépôts de bilan qui surviennent suite à la défaillance financière d’un client.
Les avantages de l’assurance-crédit
Souvent, l’avantage d’une souscription à ce type d’assurance n’est pas bien connu, particulièrement des TPE/PME. Pourtant le poste clients est celui qui a le plus d’importance au sein des entreprises, d’autant plus si ce sont des entreprises de production, et le moindre problème à ce niveau peut avoir des conséquences graves. Le défaut de paiement constitue en effet une source importante d’inquiétudes pour les chefs d’entreprise. Pour catégoriser les avantages de ce type d’assurance on peut schématiquement découper ses actions en trois solutions de services qui répondent à différentes phases. L’organisme assureur peut donc proposer : dans un premier temps de sélectionner et de surveiller les sociétés et les encours que l’entreprise désigne, puis dans un second lieu de gérer le recouvrement amiable ou si nécessaire, judiciaire lorsqu’il y a un contentieux, et enfin lorsque la créance ne peut être recouvrée, l’assurance-crédit permet d’indemniser les impayés.
De manière générale, ce sont les TPE/PME qui sont les plus touchées par les impayés. L’entreprise qui dispose souvent d’une marge faible et de capitaux moins importants que les plus grandes entreprises ne parviendra pas à gérer la perte, même en rognant sur sa marge. C’est alors une manœuvre particulièrement intéressante pour les très petites, les petites et les moyennes entreprises.
Cependant, la crise actuelle qui induit un risque de défaillance plus grand pour ce type d’entreprise provoque aussi une augmentation des tarifs des primes aux assurances, ainsi qu’une réduction de l’exposition sur des risques considérés comme mauvais. La problématique de la conjoncture actuelle est la suivante : comment s’assurer contre des risques de moins en moins couverts et des primes de plus en plus chères ? L’assurance-risque est donc un outil pratique à condition de ne pas manœuvrer dans un environnement à risque. Dans ces conditions, la solution de court terme serait l’exportation vers des marchés en pleine croissance, peut-être un peu plus loin que ceux européens, traditionnels, mais mal en point.
De manière générale, ce sont les TPE/PME qui sont les plus touchées par les impayés. L’entreprise qui dispose souvent d’une marge faible et de capitaux moins importants que les plus grandes entreprises ne parviendra pas à gérer la perte, même en rognant sur sa marge. C’est alors une manœuvre particulièrement intéressante pour les très petites, les petites et les moyennes entreprises.
Cependant, la crise actuelle qui induit un risque de défaillance plus grand pour ce type d’entreprise provoque aussi une augmentation des tarifs des primes aux assurances, ainsi qu’une réduction de l’exposition sur des risques considérés comme mauvais. La problématique de la conjoncture actuelle est la suivante : comment s’assurer contre des risques de moins en moins couverts et des primes de plus en plus chères ? L’assurance-risque est donc un outil pratique à condition de ne pas manœuvrer dans un environnement à risque. Dans ces conditions, la solution de court terme serait l’exportation vers des marchés en pleine croissance, peut-être un peu plus loin que ceux européens, traditionnels, mais mal en point.