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Le retard s’accumulait et avec lui la probabilité de voir un jour le bâtiment se dresser. C’est désormais officiel « le gouvernement a demandé [à Groupe] ADP d’abandonner son projet et de lui en présenter un nouveau, plus cohérent avec ses objectifs de lutte contre le changement climatique et de protection de l’environnement », a expliqué la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili au journal Le Monde.
Le projet estimé à plus de 7 milliards d’euros devait permettre d’accueillir 450 vols quotidiens en plus et 40 millions de passagers. « La crise sanitaire et la chute du trafic aérien sont aussi passées par là. Le projet était fondé sur des perspectives de forte croissance du trafic (8,2 milliards de passagers dans le monde attendus en 2037 contre 4,1 milliards en 2017). Or, en décembre 2020, le trafic n’atteignait guère que 25 % du niveau précrise, et les perspectives de moyen terme sont inexistantes. Le gouvernement demande désormais à Groupe ADP, dont l’Etat est l’actionnaire majoritaire, de proposer un tout autre projet, qui ne sera pas centré sur l’accroissement des capacités de Roissy. « Nous aurons toujours besoin des avions, mais il s’agit d’être dans une utilisation plus raisonnée de l’aérien, et d’atteindre une baisse des émissions de gaz à effet de serre du secteur », poursuit Mme Pompili ».
Mais si le contexte est un argument supplémentaire, le projet avait déjà été mis à mal par l’avis de l’Autorité environnementale rendu en 2019. La situation était alors complexe et il fallait trancher entre l’exigence environnementale et les perspectives économiques et stratégiques qu’offrent un terminal qui devait permettre de créer 50 000 emplois. « L’annonce du gouvernement soulagera les nombreux opposants au T4. Pendant la campagne des municipales, une centaine de maires d’Ile-de-France avaient écrit au président de la République pour l’exhorter à retirer le projet » poursuit le quotidien.
Lire en intégralité l’article du « Monde » cité
Le projet estimé à plus de 7 milliards d’euros devait permettre d’accueillir 450 vols quotidiens en plus et 40 millions de passagers. « La crise sanitaire et la chute du trafic aérien sont aussi passées par là. Le projet était fondé sur des perspectives de forte croissance du trafic (8,2 milliards de passagers dans le monde attendus en 2037 contre 4,1 milliards en 2017). Or, en décembre 2020, le trafic n’atteignait guère que 25 % du niveau précrise, et les perspectives de moyen terme sont inexistantes. Le gouvernement demande désormais à Groupe ADP, dont l’Etat est l’actionnaire majoritaire, de proposer un tout autre projet, qui ne sera pas centré sur l’accroissement des capacités de Roissy. « Nous aurons toujours besoin des avions, mais il s’agit d’être dans une utilisation plus raisonnée de l’aérien, et d’atteindre une baisse des émissions de gaz à effet de serre du secteur », poursuit Mme Pompili ».
Mais si le contexte est un argument supplémentaire, le projet avait déjà été mis à mal par l’avis de l’Autorité environnementale rendu en 2019. La situation était alors complexe et il fallait trancher entre l’exigence environnementale et les perspectives économiques et stratégiques qu’offrent un terminal qui devait permettre de créer 50 000 emplois. « L’annonce du gouvernement soulagera les nombreux opposants au T4. Pendant la campagne des municipales, une centaine de maires d’Ile-de-France avaient écrit au président de la République pour l’exhorter à retirer le projet » poursuit le quotidien.
Lire en intégralité l’article du « Monde » cité
