Un sauvetage en prévision de l’avenir. Par communiqué le ministère allemand de l’Economie a annoncé la nationalisation du groupe Uniper. L’Etat devrait ainsi prendre le contrôle de 98,5% de l’actionnariat du groupe gazier. Pour expliquer cette décision, le ministère rappelle le rôle clé de l’entreprise dans l’approvisionnement en énergie du pays.
« L'énergéticien fournit en gaz des centaines de municipalités allemandes. Cet accord remplace un premier plan d'aide dévoilé en juillet dernier, qui prévoyait que Berlin prenne 30% de participation dans ce groupe qui est le premier importateur de gaz d'Allemagne. Dans le détail, l'Allemagne va acheter au prix de 1,70 euro par part, l'ensemble des actions de Fortum pour un total de 500 millions d'euros, selon le document. Berlin procédera également à une augmentation de capital de 8 milliards d'euros, a encore indiqué le gouvernement. L'accord prévoit enfin le remboursement, par l'Allemagne, d'un prêt de 8 milliards d'euros que Fortum avait accordé à sa filiale » explique Le Figaro .
Le groupe avait besoin d’une intervention pour faire face aux tensions avec la Russie. Premier importateur de gaz du pays, la réduction des livraisons et l’interruption des livraisons du principal pipeline ont frappé l’entreprise de plein fouet. « L'entreprise était le principal client du groupe russe Gazprom en Allemagne. Elle doit désormais, pour honorer ses contrats, se procurer du gaz sur le marché au comptant où les prix ont explosé. Au total es pertes engendrées s'élèvent à «8,5 milliards d'euros», a indiqué Fortum mercredi. La situation s'est aggravée lorsque le géant russe Gazprom a fermé temporairement début septembre son pipeline Nord Stream 1, principal pourvoyeur de gaz russe en Allemagne. Berlin n'a cessé d'alerter, ces derniers mois, sur «l'effet Lehman Brothers» qu'aurait une faillite d'Uniper sur les marchés de l'énergie. Au regard de l'importance d'Uniper, sa chute ébranlerait le marché énergétique et entraînerait des pénuries d'énergie pour des milliers de clients » conclue le quotidien français.
« L'énergéticien fournit en gaz des centaines de municipalités allemandes. Cet accord remplace un premier plan d'aide dévoilé en juillet dernier, qui prévoyait que Berlin prenne 30% de participation dans ce groupe qui est le premier importateur de gaz d'Allemagne. Dans le détail, l'Allemagne va acheter au prix de 1,70 euro par part, l'ensemble des actions de Fortum pour un total de 500 millions d'euros, selon le document. Berlin procédera également à une augmentation de capital de 8 milliards d'euros, a encore indiqué le gouvernement. L'accord prévoit enfin le remboursement, par l'Allemagne, d'un prêt de 8 milliards d'euros que Fortum avait accordé à sa filiale » explique Le Figaro .
Le groupe avait besoin d’une intervention pour faire face aux tensions avec la Russie. Premier importateur de gaz du pays, la réduction des livraisons et l’interruption des livraisons du principal pipeline ont frappé l’entreprise de plein fouet. « L'entreprise était le principal client du groupe russe Gazprom en Allemagne. Elle doit désormais, pour honorer ses contrats, se procurer du gaz sur le marché au comptant où les prix ont explosé. Au total es pertes engendrées s'élèvent à «8,5 milliards d'euros», a indiqué Fortum mercredi. La situation s'est aggravée lorsque le géant russe Gazprom a fermé temporairement début septembre son pipeline Nord Stream 1, principal pourvoyeur de gaz russe en Allemagne. Berlin n'a cessé d'alerter, ces derniers mois, sur «l'effet Lehman Brothers» qu'aurait une faillite d'Uniper sur les marchés de l'énergie. Au regard de l'importance d'Uniper, sa chute ébranlerait le marché énergétique et entraînerait des pénuries d'énergie pour des milliers de clients » conclue le quotidien français.