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« La longue campagne de certification de l’A350 touche à sa fin. Après 14 mois d’essais et plus de 2.500 heures de vols, le dernier-né d’Airbus a achevé mercredi soir son « route-proving » : un tour du monde de 20 jours destiné à tester l’appareil en conditions d’exploitation, qui constituait l’avant-dernière étape pour l’obtention de la certification européenne » annonce Les Echos. Ainsi, le parcours du combattant qui attend les nouveaux modèles d’avions européens. Après avoir parcouru plus de 150 000 kilomètres aux quatre coins du globe, l’appareil a effectué « le dernier gros morceau sur la route de la certification » affirme le quotidien économique.
Certification dans un mois
D’après les analyses des spécialistes de l’aéronautique, l’Agence européenne de sécurité aérienne devrait accorder la certification au mois de septembre. Cette certification permettrait ensuite à la société européenne de commencer les livraisons notamment à Qatar Airways dès novembre. Les premiers modèles en fonctionnement normal devraient ainsi décoller en septembre ou janvier.
Comme l’explique Les Echos, la certification représente un enjeu de taille pour la compagnie dans sa bataille contre son concurrent. Selon le type de certification que l’appareil obteiendra, il pourra être de taille à lutter contre le Boeing 787. En effet, « la certification Etops fixe la distance à laquelle un appareil biréacteur est autorisé à s’éloigner d’un aéroport de secours. La qualification de base est l’Etops 180, qui fixe à 180 minutes la distance maximale avec un aéroport. Mais l’A350 aspire naturellement à la qualification maximale de 330 minutes (5h30) déjà accordée à son concurrent le Boeing 787, voire l’Etops 350. »
Par ailleurs, Airbus va être vigilant à la position que prendre la Agence de sécurité aérienne américaine, la FAA. Cette dernière pourrait décider de ne pas accorder la certification en même temps que son homologue. « Ce fut le cas par le passé pour l’A380 et le 787. Mais la FAA pourrait prendre prétexte des problèmes survenus sur le 787 pour s’accorder un délai supplémentaire » conclue le quotidien.
Comme l’explique Les Echos, la certification représente un enjeu de taille pour la compagnie dans sa bataille contre son concurrent. Selon le type de certification que l’appareil obteiendra, il pourra être de taille à lutter contre le Boeing 787. En effet, « la certification Etops fixe la distance à laquelle un appareil biréacteur est autorisé à s’éloigner d’un aéroport de secours. La qualification de base est l’Etops 180, qui fixe à 180 minutes la distance maximale avec un aéroport. Mais l’A350 aspire naturellement à la qualification maximale de 330 minutes (5h30) déjà accordée à son concurrent le Boeing 787, voire l’Etops 350. »
Par ailleurs, Airbus va être vigilant à la position que prendre la Agence de sécurité aérienne américaine, la FAA. Cette dernière pourrait décider de ne pas accorder la certification en même temps que son homologue. « Ce fut le cas par le passé pour l’A380 et le 787. Mais la FAA pourrait prendre prétexte des problèmes survenus sur le 787 pour s’accorder un délai supplémentaire » conclue le quotidien.