Éditorialistes & Contributeurs
Corporate management
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Le trafic reprend, et les compagnies doivent vite passer commande pour profiter du rebond planétaire du transport aérien. « Après un violent coup d’arrêt du transport aérien en 2020 dû à la pandémie de Covid-19, l’A380 a permis de répondre à la reprise que connaît le secteur depuis la fin 2021. Comme Emirates, Singapore Airlines n’a pas hésité à relancer ses A380. Neuf sont déjà en service, tandis que les trois derniers achèvent leur grande visite de maintenance et la remise à neuf de leur cabine. Ce retour en grâce de l’A380 gagne aussi l’Europe. British Airways, pourtant très éprouvée pendant la crise sanitaire, a redéployé ses très gros-porteurs long-courriers pour répondre à l’afflux de passagers » explique Le Monde, qui a publié un article pour souligner le succès de cet avion.
L’attrait pour l’avion dépend de la stratégie commerciale des compagnies, détaille le quotidien français : « C’est que, pour certains, cet avion, plein, est très rentable. Il génère « de 60 % à 70 % des résultats d’Emirates », assure Cédric Renard, son directeur général France. Mieux, l’avion « serait l’appareil le plus rentable » de la flotte. Chez Singapore Airlines, cet Airbus est le navire amiral de la flotte. Le seul à proposer les fameuses « suites », des cabines privatives avec lit double, portes coulissantes, stores et hublots pour plus d’intimité, très prisées des jeunes mariés chinois en voyage de noces. Plus loin encore, aux antipodes, l’australienne Qantas, la japonaise ANA et même China Southern ont également ressorti des hangars leurs A380. » Tandis que d’autres compagnies avec moins de moyens n’y trouvent pas leur compte, faute de solution pour trouver la clientèle adaptée et les moyens d’entretenir ce gros avion qui n’est de toute façon plus produit par Airbus.
Ce petit regain pour l’A380 soigne son héritage mais ne change rien à la stratégie de l’avionneur européen qui mise sur son A321XLR, aux performances acceptables tant pour les long et moyen courriers.
L’attrait pour l’avion dépend de la stratégie commerciale des compagnies, détaille le quotidien français : « C’est que, pour certains, cet avion, plein, est très rentable. Il génère « de 60 % à 70 % des résultats d’Emirates », assure Cédric Renard, son directeur général France. Mieux, l’avion « serait l’appareil le plus rentable » de la flotte. Chez Singapore Airlines, cet Airbus est le navire amiral de la flotte. Le seul à proposer les fameuses « suites », des cabines privatives avec lit double, portes coulissantes, stores et hublots pour plus d’intimité, très prisées des jeunes mariés chinois en voyage de noces. Plus loin encore, aux antipodes, l’australienne Qantas, la japonaise ANA et même China Southern ont également ressorti des hangars leurs A380. » Tandis que d’autres compagnies avec moins de moyens n’y trouvent pas leur compte, faute de solution pour trouver la clientèle adaptée et les moyens d’entretenir ce gros avion qui n’est de toute façon plus produit par Airbus.
Ce petit regain pour l’A380 soigne son héritage mais ne change rien à la stratégie de l’avionneur européen qui mise sur son A321XLR, aux performances acceptables tant pour les long et moyen courriers.
