La tension palpable du côté de la Fed en dit long sur le pouvoir de l’Arabie Saoudite. Alors que le feuilleton de la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi est encore émaillé de zones d’ombre, des responsables de la Réserve fédérale américaine ont fait part de leurs inquiétudes. Le président de la Fed d’Atlanta, Raphael Bostic a mis cet épisode en haut de la pile des inquiétudes d’ordre économique. « Interrogé, lors d'un déjeuner public, sur les risques entourant les perspectives de l'économie américaine, il a évoqué les risques géopolitiques dans leur ensemble, les discussions sur le Brexit et "le problème saoudien et la question de savoir si ce qui est arrivé à ce journaliste conduira à des sanctions qui pourraient avoir un impact sur les marchés pétroliers". Ses propos, les premiers d'un responsable de la Fed sur le sujet, confirment que ce qui était initialement une crise diplomatique entre l'Arabie saoudite et la Turquie avant de devenir un incident d'ampleur international est aujourd'hui susceptible de déclencher des turbulences sur les marchés financiers » lit-on sur le site économique Boursorama.
Depuis maintenant plus de deux semaines, le journaliste saoudien qui s’était exilé aux Etats-Unis et collaborait avec le Washington Post prend une place énorme dans les relations entre les grandes puissances. Entré dans le consulat de son pays en Turquie pour arranger des documents pour son mariage, Jamal Kashoggi n’en est jamais sorti. Les autorités turques affirment qu’il a été tué dans le bâtiment quand le gouvernement saoudien nie en bloc. « Pour Raphael Bostic, l'évolution du dossier et ses éventuelles retombées sur les marchés dépendront des conclusions auxquelles parviendront les Etats-Unis et d'autres pays sur la responsabilité du royaume saoudien dans la disparition de Jamal Khashoggi et les mesures qu'ils prendront s'ils concluent à un meurtre commandité par Ryad. "Nous ne savons ce qui va se passer", a-t-il reconnu, "mais ce que nous allons faire, c'est surveiller la situation économique et son évolution d'aussi près que possible". Il a par ailleurs jugé faibles les risques d'une dégradation de la situation économique aux Etats-Unis, avec un chômage très faible et une inflation revenue à l'objectif de 2% de la Fed » compile Boursorama.
Depuis maintenant plus de deux semaines, le journaliste saoudien qui s’était exilé aux Etats-Unis et collaborait avec le Washington Post prend une place énorme dans les relations entre les grandes puissances. Entré dans le consulat de son pays en Turquie pour arranger des documents pour son mariage, Jamal Kashoggi n’en est jamais sorti. Les autorités turques affirment qu’il a été tué dans le bâtiment quand le gouvernement saoudien nie en bloc. « Pour Raphael Bostic, l'évolution du dossier et ses éventuelles retombées sur les marchés dépendront des conclusions auxquelles parviendront les Etats-Unis et d'autres pays sur la responsabilité du royaume saoudien dans la disparition de Jamal Khashoggi et les mesures qu'ils prendront s'ils concluent à un meurtre commandité par Ryad. "Nous ne savons ce qui va se passer", a-t-il reconnu, "mais ce que nous allons faire, c'est surveiller la situation économique et son évolution d'aussi près que possible". Il a par ailleurs jugé faibles les risques d'une dégradation de la situation économique aux Etats-Unis, avec un chômage très faible et une inflation revenue à l'objectif de 2% de la Fed » compile Boursorama.