Le COJO annule des milliers de réservations d'hôtel par e-mail
Le comité d'organisation des Jeux olympiques (COJO) a provoqué un véritable séisme à Châteauroux en annulant des milliers de réservations d'hôtels prévues pour accueillir les participants des épreuves de tir sportif en 2024. Les hôteliers, pris au dépourvu, ont appris la nouvelle via un courriel impersonnel de Paris envoyé le 14 décembre 2024. « Le comité olympique m'a tout simplement dit que les besoins ont été moins importants que prévu », confie Régis Tellier, gérant de l'hôtel Élysée, à RMC, illustrant l'incrédulité générale des hôteliers.
La plupart des hôteliers essuient ainsi la suppression de 50 à 80% des nuitées qui étaient réservées dans leurs établissements. La réaction ne s'est pas fait attendre. Véronique Gaulon, présidente de la branche départementale de l'Umih, le syndicat patronal de l'hôtellerie-restauration, a exprimé sa colère : « C'est une énorme désillusion. On a refusé du monde pour l'été (...) Je sens la colère monter ».
La plupart des hôteliers essuient ainsi la suppression de 50 à 80% des nuitées qui étaient réservées dans leurs établissements. La réaction ne s'est pas fait attendre. Véronique Gaulon, présidente de la branche départementale de l'Umih, le syndicat patronal de l'hôtellerie-restauration, a exprimé sa colère : « C'est une énorme désillusion. On a refusé du monde pour l'été (...) Je sens la colère monter ».
Aucune indemnisation pour les hôteliers
La décision du COJO, bien que légale grâce à une clause permettant des ajustements sans frais jusqu'à mi-décembre, a laissé les hôteliers dans une situation bien difficile. En effet, à la demande du COJO, certains d'entre eux ont engagé des fonds pour des améliorations au sein de leur établissement conformément aux demandes du COJO. Tony Estanguet, président de Paris 2024, a tenté de justifier cette démarche en évoquant une meilleure connaissance des besoins réels : « Aujourd'hui, avec une compréhension plus précise de ces informations, nous avons effectivement libéré les chambres », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse mercredi 20 décembre 2023.
Une explication qui peine à calmer les esprits et à rassurer les hôteliers, qui attendaient une plus grande reconnaissance pour leur engagement et leur flexibilité. Gil Avérous, maire de Châteauroux, a également critiqué la méthode, suggérant un manque de considération pour les partenaires locaux : « C'est la manière dont ça a été fait qui pose problème. Pourquoi n'ont-ils pas appelé directement les hôteliers un par un ? », a-t-il interrogé, reflétant. La ville et les hôteliers doivent désormais reconsidérer leurs plans pour l'été prochain, en cherchant des moyens de compenser leurs pertes.
Une explication qui peine à calmer les esprits et à rassurer les hôteliers, qui attendaient une plus grande reconnaissance pour leur engagement et leur flexibilité. Gil Avérous, maire de Châteauroux, a également critiqué la méthode, suggérant un manque de considération pour les partenaires locaux : « C'est la manière dont ça a été fait qui pose problème. Pourquoi n'ont-ils pas appelé directement les hôteliers un par un ? », a-t-il interrogé, reflétant. La ville et les hôteliers doivent désormais reconsidérer leurs plans pour l'été prochain, en cherchant des moyens de compenser leurs pertes.