Instabilité politique et autres freins aux investissements étrangers
L’incertitude politique et législative est identifiée comme la cause majeure de cette désaffection. Elle est citée par 61 % des dirigeants interrogés, suivie par l’inquiétude fiscale (42 %) et la dégradation des finances publiques (37 %). Ces éléments reflètent une perte de confiance des investisseurs dans la stabilité économique et réglementaire de la France.
Marc Lhermitte, associé EY, qualifie la situation de « dépit amoureux », signifiant que la France reste attractive, mais les investisseurs sont moins enclins à s’engager dans un contexte perçu comme risqué. Les réformes ralenties et la remise en cause des décisions antérieures dans des secteurs stratégiques ont également contribué à cette tendance.
Marc Lhermitte, associé EY, qualifie la situation de « dépit amoureux », signifiant que la France reste attractive, mais les investisseurs sont moins enclins à s’engager dans un contexte perçu comme risqué. Les réformes ralenties et la remise en cause des décisions antérieures dans des secteurs stratégiques ont également contribué à cette tendance.
Une concurrence rude en Europe
Le Royaume-Uni semble tirer parti de cette situation, malgré ses propres défis économiques, grâce à une fiscalité et des règles du jeu jugées plus stables par 42 % des dirigeants sondés. L'Allemagne, bien que confrontée à une attractivité encore plus préoccupante, reste un acteur clé. Des pays comme les Pays-Bas et l’Italie émergent aussi comme des alternatives crédibles pour les investissements étrangers en Europe.
Les secteurs industriels et de haute technologie, autrefois moteurs de l'attractivité française, semblent particulièrement affectés. Selon Louis Gallois, ancien dirigeant de grandes entreprises industrielles, la réindustrialisation peine à se concrétiser face à des coûts de travail élevés et des freins structurels persistants.
Les secteurs industriels et de haute technologie, autrefois moteurs de l'attractivité française, semblent particulièrement affectés. Selon Louis Gallois, ancien dirigeant de grandes entreprises industrielles, la réindustrialisation peine à se concrétiser face à des coûts de travail élevés et des freins structurels persistants.