Le secteur français de l’armement ne veut dépendre de personne, ou presque. « Le mois dernier, on a appris que la France s’apprêtait à relocaliser la production de poudre pour ses obus d’artillerie (de 155mm). Selon nos informations, en tout, il y aura une vingtaine de relocalisations stratégiques en France », annonce FranceInfo.
La chaine publique d’informations se base sur des éléments transmis par le ministère des Armées. « Dans le détail, la France va donc de nouveaux produire sur son territoire des coques de bateaux produites jusqu’à présent dans les pays de l’Est, des explosifs pour gros calibres produits en Suède, Italie ou encore Allemagne, mais, surtout, des pièces jugées "critiques" pour certains moteurs d’hélicoptères. On parle ici précisément des disques des turbines haute-pression des bi-moteurs RTM322. Jusqu’à présent, ces pièces étaient élaborées aux Etats-Unis puis forgées en Angleterre. Bientôt, l’élaboration et la forge seront faites en France dans l’usine Aubert et Duval située dans le Puy-de-Dôme ».
Ce plan de relocalisation ne peut pas être effectif en quelques mois et nécessite d’assumer un surcout évident. « Si le projet doit être lancé cette année, la production n’est pas attendue avant début 2025. Il y a une question de budgets, car cela "va coûter plus cher" mais "on sera moins dépendant", assume-t-on au ministère des Armées. Ce retour sur le sol français de cette industrie de l'armement est une bonne nouvelle pour l’emploi notamment chez Aubert et Duval en Auvergne-Rhône-Alpes. "Produire Français" aura un coût. Rien que pour ces pièces d'hélicoptère produites en France, la facture devrait augmenter de 250 000 euros pour le budget de la Défense chaque année », continue FranceInfo. De quoi gonfler encore un peu plus les montants de la prochaine loi de programmation militaire qui s’annonçait déjà exceptionnelle.
Retrouver sur le site de « FranceInfo » l’intégralité de l’article cité
La chaine publique d’informations se base sur des éléments transmis par le ministère des Armées. « Dans le détail, la France va donc de nouveaux produire sur son territoire des coques de bateaux produites jusqu’à présent dans les pays de l’Est, des explosifs pour gros calibres produits en Suède, Italie ou encore Allemagne, mais, surtout, des pièces jugées "critiques" pour certains moteurs d’hélicoptères. On parle ici précisément des disques des turbines haute-pression des bi-moteurs RTM322. Jusqu’à présent, ces pièces étaient élaborées aux Etats-Unis puis forgées en Angleterre. Bientôt, l’élaboration et la forge seront faites en France dans l’usine Aubert et Duval située dans le Puy-de-Dôme ».
Ce plan de relocalisation ne peut pas être effectif en quelques mois et nécessite d’assumer un surcout évident. « Si le projet doit être lancé cette année, la production n’est pas attendue avant début 2025. Il y a une question de budgets, car cela "va coûter plus cher" mais "on sera moins dépendant", assume-t-on au ministère des Armées. Ce retour sur le sol français de cette industrie de l'armement est une bonne nouvelle pour l’emploi notamment chez Aubert et Duval en Auvergne-Rhône-Alpes. "Produire Français" aura un coût. Rien que pour ces pièces d'hélicoptère produites en France, la facture devrait augmenter de 250 000 euros pour le budget de la Défense chaque année », continue FranceInfo. De quoi gonfler encore un peu plus les montants de la prochaine loi de programmation militaire qui s’annonçait déjà exceptionnelle.
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