En interrogeant 210 dirigeants « représentatifs » et en analysant les nouvelles implantations, le cabinet EY assure que la France est le pays européen le plus attractif. En prenant le continent plus largement que l’Union européenne, l’étude assure qu’en 2018 la France a attiré 339 projets, la Turquie 203 et l’Allemagne 152. Élément intéressant, la France progresse par rapport à 2017 (323 nouveaux projets). Mais surtout montre que notre pays continue à voir le nombre de nouveaux investissements augmenter quand ils baissent en Allemagne (11 de moins qu’en 2017) et chutent au Royaume-Uni (140 en 2018 et 216 en 2017). L’effet Brexit fait descendre du podium le pays qui reste tout de même à la quatrième place.
L’étude estime que ces résultats ne sont pas conjoncturels mais démontrent une véritable tendance. « Ainsi, entre 2014 et 2018, les investissements directs étrangers en France ont augmenté de 47 %, contre une hausse de 7 % en Allemagne. Au Royaume-Uni, la baisse est constante depuis 2017 (– 15 %). L’étude fait ressortir que certaines filières industrielles françaises exportatrices (construction aéronautique et spatiale, construction navale, pharmacie) attirent des sous-traitants et des partenaires, dont « un grand nombre d’entreprises à capitaux étrangers [qui] viennent produire en France » et entrent dans les chaînes d’approvisionnement de groupes comme Airbus, EDF, Danone ou Sanofi. Pour les investisseurs interrogés dans le cadre de l’étude, la croissance française va être tirée par des secteurs comme le numérique (31 % des réponses), l’énergie (28 %), les technologies vertes (21 %) et les services aux entreprises (21 % également) » compile Le Monde.
Le fait que l’augmentation soit continue depuis plusieurs années est un signal positif. Mais pour ce qui est des retombées économiques et de l’emploi, ce « baromètre » ne précise pas ce que représentent ces investissements. Or, c’est tout l’intérêt des investissements étrangers dans le secondaire, vecteur d’emplois pour des profils non qualifiés.
L’étude estime que ces résultats ne sont pas conjoncturels mais démontrent une véritable tendance. « Ainsi, entre 2014 et 2018, les investissements directs étrangers en France ont augmenté de 47 %, contre une hausse de 7 % en Allemagne. Au Royaume-Uni, la baisse est constante depuis 2017 (– 15 %). L’étude fait ressortir que certaines filières industrielles françaises exportatrices (construction aéronautique et spatiale, construction navale, pharmacie) attirent des sous-traitants et des partenaires, dont « un grand nombre d’entreprises à capitaux étrangers [qui] viennent produire en France » et entrent dans les chaînes d’approvisionnement de groupes comme Airbus, EDF, Danone ou Sanofi. Pour les investisseurs interrogés dans le cadre de l’étude, la croissance française va être tirée par des secteurs comme le numérique (31 % des réponses), l’énergie (28 %), les technologies vertes (21 %) et les services aux entreprises (21 % également) » compile Le Monde.
Le fait que l’augmentation soit continue depuis plusieurs années est un signal positif. Mais pour ce qui est des retombées économiques et de l’emploi, ce « baromètre » ne précise pas ce que représentent ces investissements. Or, c’est tout l’intérêt des investissements étrangers dans le secondaire, vecteur d’emplois pour des profils non qualifiés.