Stellantis se sépare de Carlos Tavares
Bien que les performances passées de Carlos Tavares aient été saluées, notamment pour son rôle dans le redressement de PSA et la fusion avec Fiat Chrysler, des divergences avec le conseil d’administration ont mené à une rupture irrévocable. Parmi les reproches adressés au dirigeant figurent un style de management qualifié de « brutal » et une pression excessive exercée sur les équipes. En interne, certains administrateurs auraient également jugé que le dirigeant peinait à adapter sa stratégie face aux défis croissants du marché. Malgré un contexte économique difficile pour toute l’industrie, Stellantis a montré des signes de faiblesse plus marqués que ses concurrents. Les ventes en Amérique du Nord ont chuté de manière significative en 2024, aggravant les inquiétudes des actionnaires et des analystes.
Malgré ces tensions, Carlos Tavares quitte Stellantis avec un parachute financier impressionnant, estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros selon les informations de FranceInfo. Cette somme inclut des bonus négociés en amont, liés à ses performances passées, et reflète les termes de son contrat, qui avait été largement critiqué pour son caractère généreux. En 2023, Tavares avait perçu une rémunération totale de 36,5 millions d’euros, consolidant son statut de dirigeant le mieux payé du secteur automobile.
Malgré ces tensions, Carlos Tavares quitte Stellantis avec un parachute financier impressionnant, estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros selon les informations de FranceInfo. Cette somme inclut des bonus négociés en amont, liés à ses performances passées, et reflète les termes de son contrat, qui avait été largement critiqué pour son caractère généreux. En 2023, Tavares avait perçu une rémunération totale de 36,5 millions d’euros, consolidant son statut de dirigeant le mieux payé du secteur automobile.
Qui pour prendre la direction de Stellantis ?
La sortie de Carlos Tavares intervient alors que Stellantis traverse une période de turbulences. Les performances financières du groupe, affectées par une concurrence féroce des marques chinoises et un ralentissement des ventes européennes, suscitent des interrogations sur sa stratégie. Les grèves aux États-Unis ont également perturbé les chaînes de production, aggravant les pertes sur un marché crucial pour le groupe. En parallèle, la transition vers l’électrification, bien que centrale dans la stratégie de Stellantis, peine à générer des marges équivalentes à celles des modèles thermiques.
En l’absence d’un successeur désigné, John Elkann, président du conseil et héritier de la famille Agnelli, prend les rênes à titre intérimaire. Cette période transitoire sera cruciale pour rétablir la confiance des marchés et des actionnaires. La nomination d’un nouveau directeur général chez Stellantis est attendue au premier semestre 2025.
En l’absence d’un successeur désigné, John Elkann, président du conseil et héritier de la famille Agnelli, prend les rênes à titre intérimaire. Cette période transitoire sera cruciale pour rétablir la confiance des marchés et des actionnaires. La nomination d’un nouveau directeur général chez Stellantis est attendue au premier semestre 2025.