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Immobilier, acheter est rentable entre 1 et 10 ans selon les villes




Mercredi 6 Septembre 2017


Le courtier MeilleurTaux vient de publier sa dernière étude « Acheter ou louer » qui compare les avantages entre la location et l’achat en calculant le nombre d’années de propriété qui permet de rentabiliser l’achat. Selon les villes, la période peut s’étaler de un à dix ans avec une moyenne de trois ans pour un 70m2.



ILD Perpignan
ILD Perpignan
Acheter c’est mieux que louer, mais pas dans l’immédiat. Le principe est assez simple à comprendre. En fonction du taux d’intérêt en cours, de la rémunération de l’épargne qui est placée ailleurs que dans un apport, impôts, mais aussi du prix de l’immobilier et de son évolution, a rentabilité de l’achat est plus ou moins rapide. La dernière étude de MeilleurTaux, courtier spécialisé, montre qu’en 2017 il faut en moyenne trois ans pour que l’achat d’un 70m2 soit plus intéressant que la location. C’est six mois de plus que l’an dernier mais 1,5 de moins qu’en 2015 et 2,5 de moins que 2014.

Malgré la hausse par rapport à 2016, causée par l’augmentation des prix et des impôts locaux, c’est un chiffre encourageant pour les acquéreurs. En effet, comment Le Figaro, « certaines villes se retrouvent à des niveaux particulièrement bas. À Perpignan, l’achat est rentabilisé en 1 an et 1,5 an au Havre, Reims, Limoges et Lille! Montreuil, Reims et Toulon gagnent respectivement 1 an de détention nécessaire par rapport à 2016, viennent ensuite Orléans, Lille, Perpignan et Nice qui gagnent 6 mois de détention nécessaire pour que l’acquisition soit plus intéressante que la location. »

A l’inverse, certaines villes nécessitent plus de patience. Logiquement il s’agit des zones les plus cotées : « Paris est détrôné pour la première fois et n’est plus la ville où l’on met le plus de temps à rentabiliser son achat. C’est désormais le cas de Bordeaux (9,5 ans contre 9 ans dans la capitale). Avec sa fiscalité locale près de deux fois plus élevée qu’à Paris et ses prix au mètre carré qui ont bondi, la capitale girondine fait chèrement payer ses charmes » continue le quotidien. Derrière Paris on retrouve Boulogne-Billancourt et Lyon.

Joseph Martin




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