Les effectifs des entreprises vont considérablement changer avec l’émergence de l’intelligence artificielle. Et les emplois non ou peu qualifiés vont trinquer, du moins ceux qui peuvent être répétés ou appris par une machine. « L'intelligence artificielle a beaucoup étonné depuis un peu moins de six mois, avec des capacités qui semblent toujours plus développées, comme le montrent les dernières caractéristiques de GPT-4. Au point même d'être rapidement une menace pour les emplois humains ? C'est un propos qui paraît en tout cas soutenu par le PDG d'IBM. L'intelligence artificielle représente autant une avancée dans le progrès humain qu'une source de périls potentiels assez élevée, sur laquelle les autorités se penchent de plus en plus. Mais si l'IA peut être dangereuse, comme le démontre la dernière polémique autour du chatbot Snapchat, elle peut aussi avoir des conséquences sociales importantes, en détruisant des emplois », explique Clubic.
Des études ont déjà relevé cette tendance logique vers la surpression de dizaines de milliers de postes. En annonçant le gel des embauches en raison du remplacement possible des taches par l’IA, IBM est le premier groupe à rendre cette tendance palpable. « Et le constat porté par l'homme est assez brutal. Arvind Krishna a en effet des chiffres à poser sur la table pour appuyer son jugement. D'après lui, il serait nécessaire de ralentir, voire d'arrêter les embauches, dans les fonctions dites back-office comme les ressources humaines, car 30 % des fonctions ne nécessitant pas de contact avec le client pourraient être assurées par l'IA et l'automatisation d'ici cinq ans. C'est dans ce cadre qu'IBM pourrait aussi ne pas remplacer les départs de certaines personnes, l'intelligence artificielle pouvant prendre le relai. Le géant de l'informatique et du logiciel serait-il à l'avant-garde d'un mouvement qui mènerait aux fameuses restructurations de masse du fait de l'IA dont on parle beaucoup ces derniers mois ? », interroge Clubic, s’appuyant sur une dépêche de l’agence de presse Reuters .
Des études ont déjà relevé cette tendance logique vers la surpression de dizaines de milliers de postes. En annonçant le gel des embauches en raison du remplacement possible des taches par l’IA, IBM est le premier groupe à rendre cette tendance palpable. « Et le constat porté par l'homme est assez brutal. Arvind Krishna a en effet des chiffres à poser sur la table pour appuyer son jugement. D'après lui, il serait nécessaire de ralentir, voire d'arrêter les embauches, dans les fonctions dites back-office comme les ressources humaines, car 30 % des fonctions ne nécessitant pas de contact avec le client pourraient être assurées par l'IA et l'automatisation d'ici cinq ans. C'est dans ce cadre qu'IBM pourrait aussi ne pas remplacer les départs de certaines personnes, l'intelligence artificielle pouvant prendre le relai. Le géant de l'informatique et du logiciel serait-il à l'avant-garde d'un mouvement qui mènerait aux fameuses restructurations de masse du fait de l'IA dont on parle beaucoup ces derniers mois ? », interroge Clubic, s’appuyant sur une dépêche de l’agence de presse Reuters .