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Huawei, l’Union européenne refuse le dictat de Washington




Mercredi 27 Mars 2019


L’agence de presse Reuters assure que la Commission européenne ne va pas encourager au bannissement de Huawei dans les appels d’offres pour le déploiement de la 5G. Une décision qui va déplaire à Washington qui avait activement tracté pour que le groupe chinois soit interdit de séjour aussi en Europe.



Creative Commons - Pixabay
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La décision de la Commission européenne n’est pas un blanchiment de Huawei. Mais plutôt une défiance claire vis-à-vis des Etats-Unis. Alors que les Etats-Unis avaient fait pression sur les pays européens – et particulièrement sur l’Allemagne – pour que Huawei ne soit pas envisagé comme partenaire pour développer la 5G, l’UE se refuse à mettre en garde ses membres. Dans un contexte électrique de guerre commerciale avec la Chine, les procédures judiciaires contre Huawei aux Etats-Unis se sont multipliés. Et en parallèle, la diplomatie américaine s’est activée pour décourager ses partenaires européens. L’ambassadeur américain à Berlin allant jusqu’à menacer de mettre un terme à la coopération sécuritaire avec le pays en cas de contrat avec le groupe chinois.

« C’est ainsi que les pays de l’Union européenne se sont penchés sur la question. Or, d’après des sources proches du dossier citées par Reuters, la Commission européenne ne va pas appeler les États membres à interdire l’implantation de Huawei dans leurs réseaux 5G. Sans directive générale, chaque pays aura ainsi le champ libre pour décider seul s’il souhaite ou non bannir Huawei » rapporte Fandroid.
« Précisons toutefois qu’Andrus Ansip, le responsable européen du numérique, présente ce mardi 26 mars une recommandation incitant tous les pays de l’UE à mieux partager leurs informations concernant la cybersécurité afin de mieux se coordonner autour des enjeux de la 5G. Le projet présenté par M. Ansip n’a pas force de loi, il s’agit plus d’un ensemble de mesures et d’outils suggérés qui pourront éventuellement déboucher sur de réelles législations européennes par la suite. En ce qui concerne Huawei, rappelons que le Royaume-Uni avait déjà estimé que l’entreprise ne posait pas un risque assez important sur sa sécurité nationale pour justifier un bannissement » poursuit le site spécialisé.

Guillaume Mailloux

Dans cet article : 5G, Huawei, Reuters, Washington



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