Le coup dur n’est pas une surprise. Durant tous les débats sur le remboursement de l’homéopathie, Boiron n’a eu de cesse de répéter que les conséquences seraient désastreuses sur son secteur. Une prophétie qui se réalise à en croire sa dernière communication. « Le géant pharmaceutique Boiron va supprimer un quart de ses effectifs, soit 646 licenciements, tous salariés français. À travers tout le pays, 13 sites vont fermer leurs portes. "Cela impressionne un peu, ça fait peur aussi, donc on va voir comment les choses vont se dérouler", explique un salarié. La quasi-totalité des produits Boiron sont homéopathiques. Mais leur remboursement par la sécurité sociale n'a cessé de baisser » rapporte FranceInfo .
La suite des événements s’annonce tendue puisque cette année, les remboursements sont passés de 30% à 15%. Et l’année prochaine ils ne le seront plus du tout. « Les attaques virulentes, injustifiées et réitérées contre l'homéopathie en France, pèsent lourdement sur notre entreprise » plaide le laboratoire.
« Créé en 1932, le groupe emploie 3 700 personnes dans le monde, mais seules ses activités hors de France sont épargnées. Au total, 13 des 31 sites français seront fermés : l’usine de Montrichard (Loir-et-Cher), l’un de ses trois centres de production sur le territoire, et douze établissements de préparation-distribution, comme ceux d’Avignon, de Grenoble, de Paris-Ivry, de Rouen et de Strasbourg. L’entreprise va aussi « réorganiser » ses équipes commerciales « pour s’adapter à cette nouvelle donne », ce qui entraînera des licenciements. Le plan de sauvegarde de l’emploi sera un peu atténué par la création de 134 postes. Et, pour l’heure, une seconde vague de licenciements semble exclue par la direction » précise de son côté Le Monde .
Loin de décourager le gouvernement ou les contempteurs de l’homéopathie, les conséquences du déremboursement sur les ventes est une forme de confirmation. La baisse des ventes montre bien que c’est le remboursement qui favorisait l’impression d’efficacité des traitements.
La suite des événements s’annonce tendue puisque cette année, les remboursements sont passés de 30% à 15%. Et l’année prochaine ils ne le seront plus du tout. « Les attaques virulentes, injustifiées et réitérées contre l'homéopathie en France, pèsent lourdement sur notre entreprise » plaide le laboratoire.
« Créé en 1932, le groupe emploie 3 700 personnes dans le monde, mais seules ses activités hors de France sont épargnées. Au total, 13 des 31 sites français seront fermés : l’usine de Montrichard (Loir-et-Cher), l’un de ses trois centres de production sur le territoire, et douze établissements de préparation-distribution, comme ceux d’Avignon, de Grenoble, de Paris-Ivry, de Rouen et de Strasbourg. L’entreprise va aussi « réorganiser » ses équipes commerciales « pour s’adapter à cette nouvelle donne », ce qui entraînera des licenciements. Le plan de sauvegarde de l’emploi sera un peu atténué par la création de 134 postes. Et, pour l’heure, une seconde vague de licenciements semble exclue par la direction » précise de son côté Le Monde .
Loin de décourager le gouvernement ou les contempteurs de l’homéopathie, les conséquences du déremboursement sur les ventes est une forme de confirmation. La baisse des ventes montre bien que c’est le remboursement qui favorisait l’impression d’efficacité des traitements.