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Source : Pixabay, image libre de droits.
Le smic va augmenter de 0,6% pour la troisième fois consécutive, mais le gouvernement ne donnera aucun coup de pouce, un choix que regrettent les syndicats.
Un article en ligne du journal Le Point, d’après une dépêche AFP, explique les enjeux d’une telle augmentation.
Un article en ligne du journal Le Point, d’après une dépêche AFP, explique les enjeux d’une telle augmentation.
« 6 euros net de plus par mois »
L’article du Point explique qu’il n’y aura « pas de coup de pouce au smic malgré l'avertissement des régionales : le gouvernement a annoncé lundi une hausse de 0,6 % du salaire minimum au 1er janvier. En 2016, un salarié au smic ne touchera que 6 euros net de plus par mois. » Ainsi, « à partir de janvier, le salaire minimum s'élèvera à 1 466,62 euros brut mensuel, mais après déduction des cotisations sociales, un « smicard » ne touchera que 1 143 euros net. »
Myriam El Khomri, la ministre du Travail, a déclaré aux partenaires sociaux: « dans le contexte actuel, nous considérons qu'un coup de pouce n'est pas la meilleure solution pour augmenter le pouvoir d'achat compte tenu de ses effets sur le coût du travail et donc l'emploi », lors d'une réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) sur le smic.
L’article précise que « le gouvernement n'a toutefois pas appliqué à la lettre le calcul de la hausse automatique du smic, qui aurait mené à une revalorisation de 0,5 %. » Myriam El Khomri a ajouté : « Nous avons décidé de ne pas tenir compte de la baisse de l'indice des prix pour les 20 % de ménages les plus modestes (- 0,1 %), l'un des critères pour calculer la hausse du smic. »
Ainsi, « cette décision intervient au lendemain du deuxième tour des élections régionales, marquées par un recul de la majorité et par un score record du Front national, même s'il n'a pas gagné de région. » L’article ajoute que « le ministère a suivi les recommandations du groupe d'experts sur le smic, une instance consultative composée d'économistes. »
Lire l'intégralité de l'article du Point ici
Myriam El Khomri, la ministre du Travail, a déclaré aux partenaires sociaux: « dans le contexte actuel, nous considérons qu'un coup de pouce n'est pas la meilleure solution pour augmenter le pouvoir d'achat compte tenu de ses effets sur le coût du travail et donc l'emploi », lors d'une réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) sur le smic.
L’article précise que « le gouvernement n'a toutefois pas appliqué à la lettre le calcul de la hausse automatique du smic, qui aurait mené à une revalorisation de 0,5 %. » Myriam El Khomri a ajouté : « Nous avons décidé de ne pas tenir compte de la baisse de l'indice des prix pour les 20 % de ménages les plus modestes (- 0,1 %), l'un des critères pour calculer la hausse du smic. »
Ainsi, « cette décision intervient au lendemain du deuxième tour des élections régionales, marquées par un recul de la majorité et par un score record du Front national, même s'il n'a pas gagné de région. » L’article ajoute que « le ministère a suivi les recommandations du groupe d'experts sur le smic, une instance consultative composée d'économistes. »
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