Mercredi 8 octobre, Casino et Intermarché officialisent un accord d’achat en commun pour les produits de grandes marques. Quelques semaines seulement après le même genre de déclaration pour le tandem Auchan-Système U, les distributeurs français démontrent leur volonté de coopérer pour avoir plus d’arguments lors des négociations commerciales.
Malgré les différences de tailles et de statuts, Casino et Intermarché ont déclaré que le partenariat concerne une coopération « d’égal à égal » et uniquement sur le territoire français. Il sera appliqué dès les prochaines négociations avec les fournisseurs pour l’année 2015.
Malgré les différences de tailles et de statuts, Casino et Intermarché ont déclaré que le partenariat concerne une coopération « d’égal à égal » et uniquement sur le territoire français. Il sera appliqué dès les prochaines négociations avec les fournisseurs pour l’année 2015.
Guerre des prix
Par communiqué, les distributeurs expliquent que l’objectif du partenariat « est de permettre aux deux partenaires d’optimiser les achats et, au niveau national, d’améliorer l’offre de services aux fournisseurs, sur des produits de grandes marques auprès de groupes multinationaux, dans l’alimentaire et le non alimentaire. »
« Les deux groupes pourront ainsi peser d'un poids plus important face aux géants de l'agroalimentaire (Coca Cola, L'Oréal, Nestlé, Unilever, etc...), pour inciter ces derniers à leur accorder des tarifs plus avantageux en faisant valoir les débouchés et les volumes importants que cela pourrait leur permettre d'obtenir » décrypte le magazine Challenges. Pour le reste, Intermarché et Casino vont continuer à se développer indépendamment l’un de l’autre et les négociations avec les PME et petits fournisseurs ne subiront aucun changement.
Le nouveau binôme dispose d’arguments de tailles pour les grands groupes puisqu’à eux deux ils représentent plus de 25% des parts de marché, devant Auchan-Système U (22%). Cette tendance généralisée à la collaboration s’expliquerait par une guerre des prix de plus en plus serrée entre les différents groupes en raison de la baisse généralisée du pouvoir d’achat. Cette compétition, d’après Challenges, « les oblige chaque année à batailler de plus en plus férocement avec leurs fournisseurs pour tenter d'obtenir les prix les plus bas possibles et distancer ainsi leurs concurrents. »
« Les deux groupes pourront ainsi peser d'un poids plus important face aux géants de l'agroalimentaire (Coca Cola, L'Oréal, Nestlé, Unilever, etc...), pour inciter ces derniers à leur accorder des tarifs plus avantageux en faisant valoir les débouchés et les volumes importants que cela pourrait leur permettre d'obtenir » décrypte le magazine Challenges. Pour le reste, Intermarché et Casino vont continuer à se développer indépendamment l’un de l’autre et les négociations avec les PME et petits fournisseurs ne subiront aucun changement.
Le nouveau binôme dispose d’arguments de tailles pour les grands groupes puisqu’à eux deux ils représentent plus de 25% des parts de marché, devant Auchan-Système U (22%). Cette tendance généralisée à la collaboration s’expliquerait par une guerre des prix de plus en plus serrée entre les différents groupes en raison de la baisse généralisée du pouvoir d’achat. Cette compétition, d’après Challenges, « les oblige chaque année à batailler de plus en plus férocement avec leurs fournisseurs pour tenter d'obtenir les prix les plus bas possibles et distancer ainsi leurs concurrents. »