Les syndicats signent l'accord social de Boeing
Après sept semaines de grève marquées par une mobilisation massive, les 33.000 ouvriers de Boeing, appuyés par le syndicat IAM (International Association of Machinists), ont voté à 59 % en faveur d'un nouvel accord salarial, mettant fin à l’une des grèves les plus longues et coûteuses de l’histoire de l’avionneur américain. Cet accord, finalisé le 4 novembre 2024, prévoit une augmentation salariale cumulative de 38 % sur quatre ans, contre 40% demandés par les syndicats, et les 35% que la direction de Boeing offrait initialement. En plus de cette hausse salariale, l’accord comprend des primes de gratification et de productivité.
Toutefois, certains points de contentieux subsistent, notamment la question du régime de retraite, qui reste basé sur un modèle par capitalisation malgré la demande des ouvriers de revenir à un système de retraite à prestations définies, quoi qu'il en soit, l'avionneur américain Boeing peut enfin souffler, après cette période de hautes tensions.
Toutefois, certains points de contentieux subsistent, notamment la question du régime de retraite, qui reste basé sur un modèle par capitalisation malgré la demande des ouvriers de revenir à un système de retraite à prestations définies, quoi qu'il en soit, l'avionneur américain Boeing peut enfin souffler, après cette période de hautes tensions.
Une grève avec un impact financier historique
La grève des ouvriers de Boeing a eu un impact majeur, avec des retards de production pour des modèles clés comme le 737, le 777 et le 767 cargo, Estimation du coût financier de cette dernière : environ 9,2 milliards d’euros (11,56 milliards de dollars). Ce mouvement a particulièrement affecté les chaînes d’approvisionnement, mettant sous pression les délais de livraison et fragilisant les relations commerciales de Boeing, notamment avec des compagnies comme Ryanair, qui anticipent des retards dans la réception des 737 MAX.
Cette situation pourrait entraîner une baisse de fréquentation estimée à 15 millions de passagers pour les années 2024 et 2025, accentuant les tensions sur le marché des transports aériens. Le président Joe Biden, dans une déclaration officielle, a salué cet accord comme un exemple de négociation collective positive pour l’économie américaine. En dépit de l’issue favorable, ce mouvement social illustre les défis économiques auxquels Boeing fait face, renforçant la nécessité pour l’entreprise de réévaluer ses pratiques salariales et de dialogue social pour prévenir de futures interruptions majeures.
Cette situation pourrait entraîner une baisse de fréquentation estimée à 15 millions de passagers pour les années 2024 et 2025, accentuant les tensions sur le marché des transports aériens. Le président Joe Biden, dans une déclaration officielle, a salué cet accord comme un exemple de négociation collective positive pour l’économie américaine. En dépit de l’issue favorable, ce mouvement social illustre les défis économiques auxquels Boeing fait face, renforçant la nécessité pour l’entreprise de réévaluer ses pratiques salariales et de dialogue social pour prévenir de futures interruptions majeures.